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par Aurélien Noyer le 17 avril 2007
paru le 19 février 2007 (Warner)
Il faut toujours se méfier des paris à la con. Une boutade lancée comme ça : "Si les Fatals Picards sont qualifiés à l’Eurovision 2007, je chronique leur album sur B-Side Rock !!!" Et voilà que le lobby picard a réussi à faire gagner leur groupe fétiche. Donc voilà...
Alors comment dire ? La chanson française parodique (qualificatif qui pourrait décrire le style des Fatals Picards), c’est carrément pas mon truc. Autant l’avouer d’emblée, j’ai eu du mal à écouter cet album de bout en bout, mais je vais tout de même essayer d’être un minimum objectif. Surtout que je dois reconnaître que tout n’est peut-être pas à jeter dans cet album. Malgré le peu d’engouement qu’a pu susciter chez moi ce disque, quelques chansons comme La Sécurité De L’Emploi ou Djembé Man ont presque fait mouche. Enfin, du moins au niveau des textes... La description du "Djembé Man" en question étant assez parlante pour réveiller mes souvenirs d’après-midi tranquilles sur une pelouse jusqu’à l’arrivée du parasite avec ses dreads et son djembé, on peut supposer que le but de la chanson est atteint, même si les refrains ("Djembé man, tu joues mal... et en plus, tu joues fort") ne sont pas à la hauteur du reste.
C’est pour cela qu’on ne peut pas dire que les textes soient particulièrement bien écrits, ça serait un bien grand mot. Mais ils ont tout au plus le mérite de présenter des angles de vue qui m’ont amusé au moins pendant les quarante-cinq premières secondes de la première écoute. Car dès la seconde fois, je n’arrivais plus à aller au bout de la chanson. Et le pire, c’est que la plupart des titres sont loin de réussir cet "exploit". Et à l’exception de trois ou quatre pistes, les paroles se vautrent vite dans des parodies jouant sur des clichés éculés. Entre Cure Toujours, Monter Le Pantalon et la reprise de Partenaire Particulier (si si !!), on en arrive vite à trouver le temps long. La déconne, ça va bien deux minutes, mais faut pas exagérer !!!
L’autre problème de cet album, c’est que comme le groupe passe visiblement le plus clair de son temps à s’amuser à écrire des textes au mieux débiles, au pire crétins, il ne faut pas chercher l’inventivité mélodique ou la créativité musicale, le côté bancal et mal joué de la musique étant clairement assumé. Donc pour peu qu’on soit insensible à leur humour, comme c’est mon cas, les soixante-quatorze minutes du disque ont quand même beaucoup de mal à passer.
Alors au final, que dire sur cet album ? Que si vous aimiez déjà Les Fatals Picards, vous aimerez certainement cet album. Si vous aimez Marcel Et Son Orchestre, vous aimerez certainement cet album. Si vous aimez Bénabar, vous aimerez peut-être cet album (mais c’est pas sûr), et sinon... vous n’êtes sans doute pas en train de lire cet article à l’humour potache.
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