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House Party At Boothy's

House Party At Boothy’s

Little Man Tate

par Fino le 3 octobre 2006

1,5

paru le 28 août 2006 (V2)

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Après que les Arctic Monkeys nous furent présentés comme les successeurs de Franz Ferdinand, ou des Beatles pour les plus iconoclastes, avec un succès disons... en demi-teinte, Little Man Tate - toujours plus jeunes, plus rock attitude, plus nouvelle vague anglaise - sont censés représenter les nouveaux Arctic Monkeys. Tout un programme...

Nous explose donc à la figure ce nouveau produit labellisé NME, maxi étrangement semblable à un mauvais soda sans sucre ou à un yaourt 0%. On en parle, l’emballage dans le vent nous ferait jurer que l’on ne risque pas d’y perdre au change, et on se laisse donc tenter par le dernier des remous de la déferlante.

Au menu donc, la même chose que l’on a entendu - avec un plaisir simple mais non feint parfois - ces derniers mois, mais avec un petit je-ne-sais-quoi en... moins. À moins que ce ne soit tout simplement exactement la même chose, mais que l’on ait fini par se lasser. La mélodie simple et efficace risque de ne pas fonctionner cette fois-ci...

Entendons ici que le disque se laisse parfaitement écouter, qu’il s’agisse de House Party At Boothy’s (...) ou de Teenager, mais que l’effet "poisson rouge" survient dès l’ultime seconde de cet embryon de disque : on ne conserve pas le moindre souvenir de ce qui vient de nous passer dans les conduits auditifs. Le groupe n’est pas particulièrement mauvais, il arrive tout simplement après que l’état de saturation a été atteint. On l’aurait peut être apprécié il y a un an. Le chanteur parle à demi-mot avant de crier à la fin du morceau, la batterie fait "ta-ta-ta-poum", et la guitare est ciselée. Le cocktail a été respecté à la lettre, sans (absolument aucun) doute beaucoup trop.

Dire que les quelques Anglais qui n’écoutent pas du R’n’B en sont à s’arracher ce qui n’est plus qu’un vide phénomène de mode... Les amateurs de cette feu fraîcheur britannique ont tout intérêt à se pencher au-dessus des Long Blondes ou de Franz Ferdinand. Pour ceux-ci et surtout pour tous les autres, n’importe quel disque de plus de trente-cinq ans fera très bien l’affaire.



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