Can’t Be Long/Françoise/For Richard/Warlock - Caravan (If I Could Do It All Over Again I’ll Do It All Over You, 1970)

Le plus long titre de l’excellent If I could Do It All Over Again I’ll Do It All Over You et ses 14min21 forme un voyage au pays du psychédélisme de Canterbury, flûte traversière et sax en folie à l’appui ! Un must !

Man of The World - Fleetwood Mac (Single, 1969)

Car ce tube de l’année 69 est toujours aussi touchant, doux, humain, sobre et tellement triste.

Snowy Atlas Mountain - Fionn Regan (The End Of History, 2006)

Une touche de beauté dans un monde de brute. Une guitare, une voix... laissez-vous faire, il vous emmènera loin.

Creeping Up The Backstairs - The Fratellis (Costello Music, 2006)

La chanson de réveil par excellence, dégoulinante de caféine avec son claquement de main imparable, des petits ’yooh’ et des paroles délirantes.
Don’t just say yes to tease me/ Do your up most to please me/I don’t mean to be sleazy/Being you can’t be easy yeah !!!

Terra Firma - The Young Knives (Single, 2007)

Parce que s’appeler House Of Lord et jouer dans un groupe, c’est classe. Et parce que le nouveau single des Young Knives est un petit bijou post-punk déglingué, à l’image de ce groupe, qui ne ressemble à rien et qui pourtant convainc de plus en plus.

Like A Drug - The Desert Sessions (The Desert Sessions 5&6, 1999)

Un slow langoureux et délicieusement 50’s, qui nous confirme que Josh Homme est bien le sosie roux d’Elvis Presley. Et qui nous rappelle aussi à quel point les Desert Sessions regorgent de perles parfois plus brillantes que les derniers QOTSA. Sans parler de l’écho de la guitare, ahhh, l’écho...

Heartbreaker - Bjorn Berge (I’m The Antipop, 2007)

Une reprise ultra bluesy et à la slide guitar du morceau de Led Zeppelin par un Norvégien colossal, montagne de muscles et de tatouages. Si l’on ajoute des lunettes et un bouc au menton, on obtient une sorte de James Hetfield scandinave qui dynamite le blues avec une voix hallucinante. Son dernier album est un vivier de covers démentielles.

Poor Black Mattie - R.L. Burnside (First Recordings, 2003)

Les enregistrements de ce disque et de ce morceau datent en réalité des années 60. Poor Black Mattie est l’exemple parfait de ce blues acoustique et lancinant du delta du Mississipi, que R.L. Burnside incarne avec une émotion et une beauté rares.

Country Death Song - Violent Femmes (Hallowed Ground, 1984)

Avec Hallowed Ground, les Violent Femmes mettaient un peu de country dans leur rock alternatif, pour un résultat souvent intriguant, parfois superbe. C’est le cas de Country Death Song, authentique réussite d’un mariage qui sur le papier annonçait des querelles de ménage. Ici, la querelle s’est muée en émulation et la country indé de Violent Femmes fait merveille.

The Kesh Jig/Give Us A Drink Of Water/The Flower Of The Flock/Famous Ballymore - The Bothy Band (The First Album, 1975)

Dans la série titre à rallonge, celui-ci ne se défend pas mal. Il s’agit d’une gigue irlandaise jouissive qui emporterait sur son passage même les estropiés et les culs-de-jatte de la Grande Guerre (11 novembre oblige) ou, plus dur encore, même l’acnéique à lunettes qui reste debout les bras croisés alors que merde, on vient de mettre Seven Nation Army ! Tous entreront dans la danse et sauteront comme des cabris à l’écoute de ce morceau joyeux comme un Irlandais bourré le samedi soir. Au fait, le Bothy Band, c’est pas n’importe qui non plus, car sans eux cette musique traditionnelle n’aurait pas resurgi dans les années 70 pour faire ensuite les beaux jours des bandes originales de film (quelqu’un a vu un certain Titanic ?).

The Witch - The New Strychnines (The New Original Sonic Sound, 2004)

Quand des musiciens de Mudhoney rendent hommage à d’autres illustres fils de Seattle, les Sonics... Le résultat est bluffant, on croirait presque une remasterisation de l’original. Certes, l’intérêt musical n’est peut-être pas certain, mais la démarche est amusante.

Sparkle Up - The High Llamas (Hawaii, 1996)

En 1967, Brian Wilson n’a pas craqué à cause des drogues. On a juste transféré son cerveau dans le crâne du jeune Sean O’Hagan. La preuve en est ce Sparkle Up, du Beach Boys période Pet Sounds pur jus.

Minas De Cobre (For Better Metal) - Calexico (The Black Light, 2000)

Avec son intro délicate et ses arrangements violons-trompettes, Calexico nous fait visiter la frontière mexicaine. On y croise Sergio Leone, des mariachis et surtout le talent de Joey Burns et John Convertino.

Shake Your Blood - Probot (Probot, 2004)

Dave Grohl monte un projet metal et invite ses idoles à pousser la chansonnette. Ici, c’est au tour de Lemmy... C’est pas du Motörhead, mais ça dépote !!!

Hall Of The Mountain King - The Who (Sell Out (Edition Remasterisée), 1995)

En 1967, deux ans avant Tommy, Townshend trippait déjà sur le classique. D’où cette version de In the Hall of the Mountain King d’Edvard Grieg, version quelque peu déjantée...

Free Bird - Lynyrd Skynyrd (Pronounced ’leh-’nérd ’skin-’nérd, 1973)

Un titre tellement mythique que une blague récurrent aux USA est de demander Free Bird en rappel... quelque soit le groupe sur scène.