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par Lazley, Aurélien Noyer le 15 janvier 2008
Iron Man - Black Sabbath (Paranoid, 1971)
Oui oui oui, on sait... Led Zeppelin, Deep Purple, Blue Cheer, etc, etc, etc... Mais la fin du hard blues, le décorum, la voix de possédé, les solos en tritons, le pachydermisme downer absolu, bref, le Métal avec un grand M, c’est chez Ozzy & co. que ça commence, et pas chez Cream (!), Jeff Beck ou qui vous voulez !
Sabbra Cadabra - Black Sabbath (Sabbath Bloody Sabbath, 1973)
Les mêmes, mais avec un double riff qui fait encore baver Kirk Hammett aujourd’hui. C’est qu’il savait y faire, papa Iommi...
Run To The Hills - Iron Maiden (The Number Of The Beast, 1982)
Di Anno dégagé pour manque de coffre, arrivée en fanfare de la surpuissante harpie Dickinson. Résultat : propulsion des rythmiques "cavalerie", du solo inhumain et d’ Eddie sur le toit du monde (métal).
The Trooper - Iron Maiden (Piece Of Mind, 1983)
Battle fields, guitares panzer stéroïdées et master Bruce toujours au top, une formule qui fait plus que recette !
Seek & Destroy - Metallica (Kill ’Em All, 1983)
Ou comment réinventer le métal en un morceau. D’après Kirk Hammett, "Le riff qui a tué Elvis". On a connu le shredder aux yeux de biche moins perspicace.
For Whom The Bell Tolls - Metallica (Ride The Lightning, 1984)
Question : quel groupe à moyenne d’âge de 21 ans est assez mégalo pour se pointer devant 50 000 personnes avec un riff simplissimement mammouthesque et un plan lead ENTIEREMENT pompé sur "Fairies Wear Boots" du Sab’ ? Réfléchissez...
Wake Up Dead - Megadeth (Peace Sells...But Who’s Buying ?, 1986)
Moins borné que Slayer, plus chiadé que ’Tallica, solo orientalisant et riffs extrêmissimes...Finalement, Dave Mustaine a bien fait de se faire éjecter des Four Horsemen !
Raining Blood - Slayer (Reign In Blood, 1986)
Le titre final de Reign In Blood. Une intro d’une minute suivie de quatre minutes de metal psychopathe speedé par la double pédale de Dave Lombardo.
Battery - Metallica (Master Of Puppets, 1986)
Qui a dit "encore eux !" ? On aimerait bien vous dire que les gars de Frisco craignent, que c’est des gros beaufs businessmen pro-bushistes....C’est sans doute vrai, mais ils ont AUSSI sorti cet épitomé métal (Ulrich en guerre-éclair, Hetfield terrifiant, c’est tout le thrash qui tremble !)
Cowboys From Hell - Pantera (Cowboys From Hell, 1990)
Le métal à la sauce Texas/Baggy. Pantera, avec sa potacherie crasse, les riffs groovesques/soli shreds maitrisés de Dimebag Darrell, le trip "Henry Rollins + testostérone" de son chanteur (Phil Anselmo), et son batteur plus malin qu’il n’y parait (Vinnie Paul) lifte le genre à l’orée des nineties.
Roots Bloody Roots - Sepultura (Roots, 1996)
Un petit hommage aux ancêtres du Sab’ dans le titre et les frères Cavalera de métisser leur formule avec les rythmes de leurs racines brésiliennes. Certes, ça ne s’entend pas au premier abord, mais rien n’empêche d’apprécier sans chercher à les trouver...
Aenema - Tool (Aenima, 1996)
Personne n’est encore parvenu à comprendre ce que le quatuor angelno, Floyd racé du métal, a voulu dire. Mais ça n’empêche pas ce titre de conjuguer grâce absolue, vindicte hallucinante et rites décalés. Lysergique.
The Godfather - Fantômas (The Director’s Cut, 2001)
Bien plus "Zappa du métal" que supergroupe classieux, la machine à tuer de Mike Patton (+ Buzz Osborne + Trevor Dunn + Dave Lombardo, rien que ça) sait même frapper fort et net quand elle le veut. Pour preuve, cet équarrissage de la Famiglia.
Bark At The Moon - Ozzy Osbourne (Live At Budokan, 2002)
À l’aube des années 2000, papy Ozzy commence peut-être à fatiguer un peu. Mais avec Robert Trujillo (Suicidal Tendencies, Metallica), Mike Bordin (Faith No More) et surtout "Zakk fuckin’ Wylde" (dixit l’Ozzster himself) en backing-band, c’est difficile de sonner comme un has-been. Le résultat ? Une tuerie !!!
Stengah - Meshuggah (Nothing, 2002)
Quitte à piocher dans la vague death/black/grind/tech, autant prendre un vrai bon groupe. Et ce quintette d’allumés finlandais, dont le guitariste s’est farci du Messiaen pendant dix piges, sait de quoi il parle. Testez-donc !
B.Y.O.B. - System Of A Down (Mesmerize, 2005)
Pourquoi ce titre, et rien de Toxicity ? Trois mots : double pédale, technicité. Tout ce qui manquait aux arménoricains pour entrer au panthéon de fonte par la grande porte, quoi !
Jambi - Tool (10 000 Days, 2006)
On aurait pu en mettre encore 3456345, mais celui-là fait tout pour se faire désirer : son mercenaire + solo talkbox (bravo à Adam Jones) + Danny Carey dans ses grandes oeuvres + Keenan plus qu’en transe = un nouveau jalon métallisé.
Colony Of Birchmen - Mastodon (Blood Mountain, 2006)
Baffe accrocheuse des nouveaux champions du genre. En plus de faire le trait d’union entre Tool et Slayer, les poilus d’ Atlanta se permettent même un petit Josh Homme en choir guest ! Depuis, Brent Hinds (lead guitar/chant) est pote avec le grand roux, Buzz Osborne et Adam Jones !
Bonus Track :
The Metal - Tenacious D (The Pick Of Destiny, 2006)
Le metal est immortel !!! C’est Jack Black qui vous le dit...
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