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par Arnold le 3 juillet 2006
Vendredi 30 Juin 2006, une dizaine de députés occupent les bancs de l’Assemblée Nationale pour voter la loi DADVSI, qui passe avec succès ... Pascal Nègre se frotte déjà les mains. Ceux qui téléchargent, ou qui prônent le piratage, ceux qui créent des logiciels libres (souvent une alternative à des logiciels hors de prix pour un particulier [1]), ou qui en utilisent, sont donc hors-la-loi depuis vendredi. Pour couronner le tout, les fournisseurs d’accès, et autres éditeurs de logiciels devront mettre en place des systèmes pour observer vos faits et gestes sur le net. Préparez votre brosse à dent, un séjour à l’ombre vous guette.
La loi a été votée, mais les opposants ne comptent pas s’en tenir là. Des pirates se sont déja réunis en parti politique pour combattre ce type de loi. 10 000 pirates au sein du parti américain, et 227 000 en Suède ... La France n’est pas en reste. Le PPF (Parti Pirate Français) a vu le jour le 21 juin dernier et compte à l’heure actuelle environ 850 membres actifs. Le parti compte atteindre les 3 000 membres d’ici quelques semaines. Le PPF affiche un programme ambitieux :
Le parti envisage déjà des moyens de pression visant à enlever des voix aux députés qui auront voté la loi. Les pirates monteront des blogs pour chaque député où ils recenseront les prises de positions de chacun souvent en contradiction avec les avis des électeurs de leur circonscription.
Bref, la résistance contre la loi DADVSI ne s’arrête pas avec le vote. Il semblerait qu’elle ne fasse que commencer. L’initiative française semble d’ailleurs suciter des vocations puisque l’Italie vient de voir naître son propre Parti Pirate.
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