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mercredi 15 avril 2015
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par Alexx le 15 novembre 2005
Vendôme, 26 octobre 2005 ; 3 heures de route sur nos charmantes routes de campagnes avec pour but la rencontre des Tara King Th. !
Une petite visite de la ville et de la chapelle St-Jacques (lieu du concert) achevée, nous rencontrons et échangeons quelques mots avec les TKTH avant leur prestation se déroulant dans le cadre du festival des Rockomotives [1].
Après un dîner bien mérité, Milner et votre serviteur nous dirigeons vers le saint lieu où se tient un grand gars, au cheveux blonds mi-longs finissant son set : Peter von Poehl. Une guitare à la main et le folk doux au bout des doigts. Un petit temps mort nous permet de profiter de l’intérieur sous des lumières quelque peu tamisées. C’est alors que Béatrice, Vivien et Arno entrent en scène.
Les débuts s’avèrent un peu difficile avec un son un peu trop résonnant et un public moins expressif que pour leur prédécesseur. Le set, constitué majoritairement de chansons de leur second album, commence par Once Upon A Dream. Le groupe semble être à l’aise dans leur jeu, malgré une apparente timidité de la part de la chanteuse à la voix elle aussi tamisée. Ce n’est qu’à la troisième chanson (4th Dimension) que l’ingénieur du son réussit à dompter les aléas sonores dûs à la chapelle (travail ô combien difficile nous a-t-on confié !).
5 Lights Feelings nous confirme l’impression qui avait pointé le bout de son nez depuis le début du concert : les chansons retravaillées pour la scène ont une tonalité plus jazz certainement grâce à une batterie plus marquée. Ce qui n’est pas pour déplaire et permet de redécouvrir sous un nouveau jour les compositions. Malheureusement, la perfection n’est pas de ce monde : certaines de ces mélodies se révèlent similaires. Outre passant ce dernier détail, l’ambiance de l’album est respectée et laisse apparaître une atmosphère sereine et organique (le côté jazzy de tout à l’heure). Les différents protagonistes montrent une certaine décontraction en fin de set. Les deux/trois petits couacs de début de concert s’envolent bien vite, en même temps qu’une voix toujours aussi éclatante. L’assurance d’Arno accroché à son Rhodes, derrière un petit sourire, révèle une décrispation évidente et un plaisir de jouer !
Les deux dernières chansons retentissent et une légère excitation se fait sentir quant à l’inconnu de reconnaître ses morceaux (Am I That Easy To Forget et A Sight Of Relief !). Ils auraient donc matière pour un nouvel album !? [2] C’est sur ce final, où ils jouent leur reprise de Cold de The Cure, qu’ils semblent le plus inspirés. Malheureusement, le concert prend déjà fin sur un enchaînement tout à fait idéal pour rester sur sa faim !
Ils leur restent encore quelques dates à effectuer dont deux en première partie de Dionysos. Espérons que cela leur donnera l’occasion d’aller le plus loin possible dans leurs autres pérégrinations. Et c’est tout le mal que la rédaction peut leur souhaiter !
[1] Festival n’ayant pas à rougir de leur affiche digne des festivals estivaux : Louise Attaque, Dionysos, The Wedding Present, Tarwater, Zenzile, Rubin Steiner...
[2] cf. l’interview
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