C’est en tant que rare scientifique de la rédaction de B-Side Rock que je me permets de faire un article sur ce sujet.

Il est en effet assez rare de communiquer sur les développements de la recherche. Edouard Launet [1] nous fait grâce de ces lectures (ô combien rébarbatives mais nécessaires) des publications scientifiques [2] et nous en rapporte les “perles” !

Qu’est-ce que je veux dire par là ? C’est assez simple. Dans la recherche (comme dans tout le reste de la vie, de l’Univers et du reste), il existe de tout, et même des gens qui étudient un Van Gogh pour donner la date et l’heure précise de sa réalisation (le 13/07/1889 à 21h08 précise pour son Paysage Nocturne Au Lever De Lune pour ceux que ça intéresse).

Mais notre journaliste ne s’arrête pas en si bon chemin ! Il ne nous rapporte pas uniquement des actions et élucubrations scientifiques. Il se permet (à notre grand plaisir) d’y mettre son grain de sel pour améliorer la compréhension du sujet mais aussi de rire un peu de ces scientifiques qui n’ont pas d’autres idées que de faire des études foireuses (comme cette théorie où le virus du SRAS et celui de la grippe espagnole viendraient de l’espace).

Il ne faut pas croire que ce journaliste (ni moi) ne dénigre le travail de ces femmes et de ces hommes. Non ! Le but avoué de ce livre est de passer un bon moment et de faire découvrir la science à ceux qui y sont allergiques. Ni de faire dire que la recherche ne sert à rien et qu’il faut couper les fonds car trop dispendieux. Nous en manquons même si quelques sujets laissent à désirer (comme cette étude sur les manchots qui tomberaient à la renverse lors de passages d’avions ; à vous de trouver la réponse ... !!!). N’oublions pas non plus que toutes les études ont des répercussions sur bien d’autres sujets scientifiques (l’étude de la reconnaissance de Picasso et de Monet par des pigeons permet d’en connaître plus sur le système de vision et du cerveau).

Bref, on sourit beaucoup en lisant cet ouvrage même si ce qui y est rapporté est involontaire. On se moque et comme le souligne l’auteur : « La science est une chose beaucoup trop sérieuse pour l’on ne soit tenté de s’en moquer. Avec sympathie. »