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mercredi 15 avril 2015
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le 25 mai 2005
sorti le 1er mars 2005 (Majesty / EMI)
Parmi les bijoux rock en provenance de Scandinavie, je choisis Mando Diao, jeune quatuor suédois aux influences rock/indé s’étant fait connaitre avec Bring’Em In, sorti en 2002. Le groupe sortait justement Hurricane Bar en 2005, enregistré sous la houlette de Richard Rainey, déjà connu pour son boulot avec U2 entre autres.
Cet album marque pour eux une reconnaissance mondiale qui commence à se ressentir fortement au niveau du son et du travail de création : des titres bien construits avec une production soignée au maximum incluant comme d’habitude deux types de compo, entre les morceaux purement rock mélangeant fougue vivace et voix acharnée (sans omettre le sacro-saint refrain inspiré), avec pour toile de fond une basse bien marquée, une nappe d’orgue hammond ci et là et surtout des guitares omniprésentes incisives se partageant la rythmique d’une part puis l’inséparable ligne mélodique (Down In The Past, Clean Town, God Knows) on trouve aussi quelques petites ballades au son 60’s chorusé et réverbé à souhait où Björn échauffe sa voix de crooner (Added Family, Ringing Bells, Next To Be Lowered).
Donc dans l’ensemble, ce deuxième opus semble être un tournant dans l’existence du groupe qui tente de s’affirmer dans ses compositions réglées à la note près malgré de petites déceptions (à noter particulièrement la chanson You Can’t Steal My Love qui dans la suite d’accord n’est rien d’autre que celle de Don’t Look Back Into The Sun, sachant que la comparaison aux Libertines n’était pas inconnue, cela fait un peu bizarre...). Certains pourront également rechigner sur le caractère un chouïa commercial des titres en général mais on ne peut pas dénier la sincérité et l’efficacité du tandem Dixgard/Noren (principaux compositeurs et guitaristes-chanteurs) en terme de productivité musicale.
Avec cet album-là, Mando Diao semble être en passe de devenir un pilier de la nouvelle génération rock/indé dans les années à venir.
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