Ce qui m’épate avec les communiqués de presse que peuvent envoyer les maisons de disque, c’est l’aspect vendeur/commercial spécialisé ès musique rock. Je m’explique : avec les disques (pas tout le temps), on a un papelard qui raconte comment le disque a été enregistré, les participations, quelles sont les références... bref, une rapide présentation. Et par moment, on tombe sur un texte bourré de référence à la manière d’un critique rock qui a peu de confiture dans sa caboche. Et là, ça fait mal parce qu’on se retrouve avec un laïus pour vendre son bébé frôlant des trottoirs racoleurs !

Le problème latent de ce genre de chose est donc un “a priori” plus ou moins gros selon l’ego que dégage le duo encre/papier. Le pire, c’est quand le disque ne correspond pas à l’idée que l’on se fait de la lecture. On s’enfonce dans une difficulté d’écoute et on relit le communiqué pour essayer de comprendre où se trouvent les références citées. En général, on en trouve peu...

La volonté de la personne qui écoute se fait alors très délicate car si on veut être logique, on doit passer le disque en entier pour voir si la donne peut changer voire même être inversée et pouvoir souffler.

À cela, on va rajouter une donnée : le monde musical regorge de personne ne sachant faire que reproduire ce que fait le voisin à sa sauce... Ce qui donne des compos similaires d’un artiste à l’autre. Et les producteurs n’y changent rien puisqu’il ont leur rôle à jouer dans ce formatage d’artiste.

Mais abordons le sujet d’aujourd’hui : Jour Après Jour de Versari. Je ne m’étendrai pas dessus. Je n’en ai pas envie parce que je manque sérieusement d’objectivité et de patience pour ce genre de disque : un communiqué gonflé, des compositions et une voix à la Dominique A, moins le talent et très fatigué, des textes extraordinairement plats...

Bien maintenant, je vais aller faire un tour pour me changer les idées en me rappelant que la scène française n’est pas trop sclérosée dans la variétoche facile à (fausse) tendance pop/rock anglaise...