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mercredi 15 avril 2015
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par Alexx le 11 septembre 2006
paru le 26 juin 2006 (Mercury)
Comme beaucoup de groupes, l’aventure commence doucement. On s’entraîne dans le garage de papa et maman ; on fait le tour de deux ou trois bars dans sa ville. On arrête les reprises et on s’amuse à écrire ses propres chansons. Là, on se dit qu’on va peut-être les éditer en maquettes et les peaufiner dans d’autres bars, voire quelques salles plus importantes. Puis la major passe par là...
Ce pourrait bien être l’histoire d’Orson (ou d’autres sur cette foutue planète [1]). Ces cinq Américains sortent en cette année 2006 une idée lumineuse, mais en anglais pour la lumière... Combo classique de nos jours à huit mains et une voix. Et si c’est bien d’eux dont je dois parler, alors j’ai oublié la partie où ils écrivent leur propres compos en écoutant la radio... On croirait presque y être d’ailleurs, à côté de ce club des cinq musical. Non pas que les chansons soient de véritables plagiats mais le nombre de références qui courrent sur la galette est assez dérangeante.
Alors certes, cela crée un magnifique produit de consommation rapide que l’on aura oublié dans quelques temps (deux à trois ans tout au plus). Et c’est normal, l’album est teinté de l’ombre d’une multitude de formations nous ayant bercés les oreilles un jour ou l’autre. C’est ainsi que l’on retrouve des riffs d’AC/DC (Happiness), et d’autres accords de groupes qui me sortent de l’esprit au moment où j’écris ces quelques mots... Mais le pire est à venir avec Downtown qui est une reprise de Wham ! arrangée et avec de nouvelles paroles ! Mais si souvenez-vous, les débuts de George Michael en duo avec un comparse... Notez qu’en arrivant à la neuvième piste, les Beatles ont été ressuscité. Bref, pas très réjouissant tout ça, ma petite dame...
Pourtant, le groupe se défend et joue son rôle de produit pour ados à la perfection. Moi-même, je m’y suis laissé prendre avec le single No Tomorrow. Les intentions sont bonnes, le jeu assuré et efficace. Tout comme les autres titres (Save The World) !
Alors, bien sûr, ce n’est ni un bon album, ni un mauvais. Mais justement, le fait de ne pouvoir faire pencher la balance reste préjudiciable. On sent comme un arrière-goût de grosse production derrière un combo dont on ne saura jamais s’ils ont été corrompus où s’ils sont nés ainsi. Reste un album bourré de titre formatés pour les radios généralistes... La radio, il n’y a que ça de vrai, c’est bien connu !!!
[1] Inversez les deux derniers mots, ça marche aussi !
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