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mercredi 15 avril 2015
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par Noesis le 20 mars 2007
paru le 21 juin 2006 (autoproduit)
N’est pas aussi sensible que le bon vieux dragon de Disney qui le veut. Ici, Eliott n’y va pas de main morte et grossit le trait.
Dépressive à souhait, leur musique n’inspire qu’ennui et idées noires, comme une envie de jeter le CD par la fenêtre. Passer à autre chose.
Une voix mélancolique qui insupporte, car en démonstration constante. Cela monte très haut, mais l’émotion ne suit pas. La faute à une section rythmique mille fois déjà entendue. Eliott cite Jeff Buckley ou Opeth en influences. Cela se ressent, oui. Parfois trop, jusqu’au mimétisme.
L’intro de L’Indéfini sort toutefois du lot. Mais dès que le micro est branché, le chanteur retombe dans ses travers. Les murmures, les affections de la voix, ses inflexions criardes ne sont pas du meilleur effet. Dommage que ce chant dissonant ne rende pas justice à quelques beaux textes torturés (Chimères).
Alors mince, il y a bien quelques mélodies sympathiques (Minuit). Mais rien n’y fait. L’auditeur n’est pas emmené dans cet univers sombre à peine effleuré par un groupe qui semble encore chercher sa voie.
Tout reste très hermétique, comme si Eliott ne jouait que pour lui. Dans ce monde ou dans l’autre ? On préfèrera le croiser dans un autre. À n’en point douter.
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