Nouveautés
It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land

It’s Not How Far You Fall, It’s The Way You Land

Soulsavers

par Alexx le 4 août 2008

4,5

paru le 2 avril 2007 (V2)

Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer l'article Envoyer l'article par mail

Peu connus dans nos contrées ainsi que dans les leurs, Rich Machin et Ian Glover nous reviennent avec un nouvel opus (le second). It’s Not How Far You Fall, It’s The Way You Land est un disque parachevé, qui sort de l’ordinaire de par ses compositions et ses mélanges de genres. Aujourd’hui lorsqu’un album electro nous parvient, on se rend compte que ce style commence [1] sérieusement à stagner dans son coin. Là, point de classicisme ! Enregistré entre le nord de l’Angleterre (le fief de Soulsavers) et Los Angeles sur une durée de deux années, It’s Not How Far You Fall, It’s The Way You Land a eu le temps de s’imprégner des différents protagonistes pour devenir une perle.

Rien que la présence de Mark Lanegan au chant sur huit pistes compte pour beaucoup. Sa voix ajoute une présence marquante que peu de chanteurs peuvent égaler. Souvent instrumentale, la musique du duo se fait ici un allié de taille puisque non content de pousser la chansonnette de sa superbe voix grave, Mark s’invite aussi à la composition de la moitié de l’album. Ainsi, le groupe prend une direction (beaucoup) moins electro pour s’avancer vers les méandres doucereuse d’un style naviguant entre pop/rock/folk et country.

Pris un à un, les titres sont de véritables pépites. Le tour de force, c’est d’avoir créé un album cohérent malgré l’hétérogénéité que renferme les différents titres. Tantôt on se surprend à dandiner du buste sur des airs gospels (Revival) puis on enchaîne avec une tempête semi-electro avec une basse omniprésente et envoûtante de ces quatre cordes puissamment frappées. D’ailleurs, il n’y a pas que les Arcade Fire qui s’amuse avec un orgue, les Soulsavers en joue et font ainsi monter d’un cran les compositions déjà fortement emplis d’émotion (Revival & No Expectations). Frôlant par moment la noirceur d’un Maxinquaye (Ghost Of you & Me, Paper Money), flottant dans les nuages mélancolique avec des titres instrumentaux, Soulsavers touche à tout avec qualité et le fait savoir.

Un autre exemple : dans le genre musique de film tragique, Arizona Bay détient toutes les qualités requises : le nom, l’orchestration lancinante, les guitares cinglants doucement, une percussion qui se fait de plus en plus présente, pour enfin arriver à un apogée avec l’arrivée des violons et autres instruments à vents. Digne d’un Ennio Morricone !

C’est tout ça It’s Not How Far You Fall, It’s The Way You Land. Un monde remplit de bonne chose avec plein de bons sons et d’idées aussi merveilleuses les unes que les autres... Un album quasiment irrésistible dès qu’on s’y intéresse !



[1depuis un certain ou un temps certain, choisissez

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n'apparaîtra qu'après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom



Tracklisting :
 
01- Revival (4’11")
02- Ghosts Of You & Me (4’14")
03- Paper Money (3’19")
04- Ask The Dust (4’17")
05- Spiritual (5’34")
06- Kingdoms Of Rain (3’52")
07- Through My Sails (3’27")
08- Arizona bay (4’59")
09- Jesus Of Nothing (4’13")
10- No Expectations (8’26")
 
Durée totale : 46’32"