Croisé au détour d’un des multiples stands du Printemps de Bourges, l’un des proches chargé de la promo de Liga Quintana prit plaisir à me donner un exemplaire d’Acustrønica, leur dernier EP, extrait de leur show du même nom. Malheureusement manqué de peu en concert, je ne peux que me rendre compte de leur talent grâce à l’écoute de la galette fournie...

Formation grenobloise, c’est après quelques maquettes que les quatre musiciens sortent un album : Sobreático. Mélangeant guitares rugissantes, batterie imposante et effets électroniques, Liga s’amuse à nous offrir des chansons bien équilibrées entre différents styles musicaux : rock, electro ... Ce quatre titres offre un bref aperçu de ce qu’ils sont capables. Chansons douces à fleur de peau (Personnal), tantôt plus énervées (Negra Evidencia) allant même jusqu’aux beats frénétiques (Balsa), on se surprend à accrocher dès la première écoute.

Il est clair que Liga veut faire bouger les gens. Les rythmes endiablés arrivent à vous faire remuer vite fait, même si ce n’est que le petit orteil... Par moments on croirait entendre du Mass Hysteria de la première heure mais la voix et le chant restent quand même propres à Liga Quintana. En effet, ce groupe débarque sur la scène française qui se déchire pour savoir si il est mieux de chanter en français ou en anglais. Ici, la question ne se pose même pas puisqu’il chante en espagnol et franchement ça fait bizarre. Pourtant, la mayonnaise prend.

Certes, les compositions ne sont pas non plus transcendantes, mais elles ont le mérite de trancher dans le reste des compositions de la scène susnommée. À noter la délicate intention sous forme de trois vidéos présentes sur la galette.