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mercredi 15 avril 2015
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par Giom le 2 mai 2006
L’objectif de la soirée était de découvrir un nouveau groupe, venu d’Angleterre, au nom étrange : PSAPP (à prononcer à la française !) dont l’album doit sortir prochainement dans l’Hexagone. Accompagnée du groupe Fink en première partie, la nouvelle recrue du label Ninja Tune possédait la toujours agréable scène du Nouveau Casino pour convaincre une salle aux trois quarts remplie en cette soirée d’avril.
Fink justement commence les hostilités vers 20h15 et le trio electro-acoustique propose d’emblée ses compositions doucement émouvante. Le chanteur-guitariste, Fin, met tout le monde à l’aise par de longs discours non dénués d’humour entre les morceaux : « Alors là, c’est une chanson sur le fait d’aller au festival de Glastonbury avec une fille et d’être tellement passionné par ce festival démentiel qu’on en oublie la fille ! » Expérience vécue apparemment. On aura le droit en fin de parcours au single Pretty Little Thing que Fin, notre chanteur, nous confie avoir entendu sur les ondes françaises : « J’habite Brighton sur la côte sud et je capte la radio FIP et là j’ai entendu notre titre. Waw, j’étais fier ! ». Après trois quarts d’heure tout en pickings et en arpèges bien agréables, le trio quitte à regret la scène nous annonçant l’arrivée prochaine de PSAPP.
Vingt minutes plus tard, nos Anglais débarquent alors, présentant une formation à six pour le live (le groupe est au départ un duo), et attaquant directement une musique electro originale soutenue par des cordes (violon / alto) du meilleur effet. Un peu tendue en début de show, la chanteuse Galia Duvant doit faire face à des problèmes de micro avant de pouvoir poser sa voix à la frontière entre les organes des représentantes de Shivaree et Morcheeba. La grande originalité du groupe revient dans la mise en scène de leur concert car, avant chaque morceau, le public à l’honneur de se voir présenter les divers « amis » des musiciens qui vont participer à l’exécution des titres. On découvre alors divers jouets et autres marionnettes dont les sonorités loufoques ponctuent chaque fin de morceau. L’ambiance est bonne donc et la musique aussi puisqu’en un peu plus de trois quarts d’heure, PSAPP montre un potentiel créatif très intéressant sachant trouver une voie dans un genre pourtant maintenant assez balisé : l’electro-pop. Une chose aussi est importante à ajouter pour bien cerner le groupe : PSAPP aime les félins domestiqués bien connus sous le nom de chats (Galia Duvant possède d’ailleurs ce soir-là de magnifiques moustaches dessinées sur son visage) et le prouve en interprétant une reprise de la bande son des Aristochats : Everybody Wants To Be A Cat. Bien sympathique tout ça ! Un groupe prometteur donc qu’est PSAPP pour les amateurs de compositions electro un brin déjantées mais toujours efficaces. Bien sûr hautement recommandé aux amateurs de chats. « We quite like cats ! » nous confia la chanteuse entre deux titres. On la croit sur parole.
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