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mercredi 15 avril 2015
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par Parano le 24 février 2009
Paru le 26 janvier 2009 (Discograph)
J’aimerais beaucoup dire du bien de cet album. Parce que j’ai épuisé ma rage sur la bouse affreuse de Franz Ferdinand (sortie le même jour, un signe ?), et puis parce que, tout de même, un groupe de rock français qui ne soit ni BB Brunes, ni Psykup (ou Superbus et Pleymo), on a envie de le défendre. Et puis, la pochette est pas mal. Genre « je sèche au tableau, mais c’est pas grave, j’ai mon tee-shirt Stuck In The Sound ». On ne va tout de même pas abandonner le teen Spirit à Indochine !
Concentrons nous donc sur ce qui est réussit, dans l’alboume des parisiens. Le son, d’abord. On tient là un disque qui sonne comme ses grands frères d’outre Manche, d’outre Atlantique, voire d’outre tombe. Guitares indies, batterie claquante. L’ingé son n’a pas volé ses pépettes. C’est carré, un poil crasseux. Les Stuck In The Sound ont eu l’intelligence de ne pas tout miser sur la technique vocale irréprochable de José Reis Fontao, ce qui aurait éteint la flamme rock de leur musique.
Un bon groupe, donc. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond avec ce disque. On attendait autre chose. L’écriture est honnête, mais un peu fade. On nous a vendu Stuck In The Sound avec l’estampille Pixies et Fugazi. Mais Shoegazing Kids a plus à voir avec Jeff Buckley, version aquatique, ou Muse, version grand bleu. Un cran au dessous, évidemment. C’est dommage, mais bon, c’est leur carrière, hein. Ils font ce qu’ils veulent, les petits gars de Stuck In The Sound. Ou ce qu’ils peuvent. Un conseil, tout de même, à ceux qui pensent que SITS est le seul groupe de rock indé crédible en France : Allez jeter une oreille à Headcases (RIP). Même morts, le gang de Jarnac reste ce qui se fait de mieux en la matière.
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