zZz ouvrent le concert de ce soir. Sous ce drôle de nom, se cache une formation très originale composée d’une batterie et d’un orgue. Inutile de dire que la musique est totalement inappropriée à la soirée, mais par contre le nom du groupe est plus qu’approprié. Reconnaissons toutefois une certaine inspiration du côté de l’organiste...

Après une longue attente, la jolie bassiste Charlotte Cooper arrive sur scène, suivie du chanteur-guitariste Billy et du batteur Josh (dont le prénom sera scandé plusieurs fois par les fans anglais du groupe).

Charlotte Cooper © Tami, 2006

Le groupe débute par l’excellent morceau With You. Le chanteur vient plusieurs fois chercher le public avec sa guitare. Il monte sur la batterie de son frère pour exécuter quelques sauts acrobatiques. La bassiste, totalement inépuisable, danse et occupe toute la scène de la Maroquinerie, qui semble presque trop petite. Elle secoue sa tête dans tous les sens et vient taquiner à plusieurs reprises son petit ami guitariste. The Subways enchaînent les tubes (Young For Eternity, City Pavement). Les anglais poursuivent ensuite avec le joli duo I Want To Hear What You Have Got To Say, morceau qui ouvre leur premier album.

Le groupe a choisi de livrer un set très énergique, n’oubliant pas les morceaux les plus calmes de Young For Eternity. Mais pour ne pas casser le rythme qu’ils ont réussi à imposer depuis le début du set, ils ont choisi de n’interpréter que les premiers couplets de She Sun et Lines Of Light. Chaque chanson plus posée sera immédiatement suivie d’un morceau plus énervé comme At 1 AM ou Oh Yeah. Sur Oh Yeah justement, les spectateurs reprennent en chœur les quelques paroles « Have you ever seen the light ? / Don’t you wonder where I hide / I will live, then i will die / I will keep you on my mind » et le chanteur se jettera dans la fosse pour slammer. Le groupe termine le set sur Somewhere.

Billy Lunn © Tami, 2006

Les Subways reviennent pour interpréter un nouveau morceau Clocks (qui ne laissera pas un souvenir impérissable) puis le concert s’achève finalement par Rock’n’Roll Queen. Le chanteur demande à tous de bouger et de sauter, il n’en fallait pas moins pour que quelques anglais s’invitent sur scène pour tenter de slammer mais sans trop de succès... La dernière chanson s’avère plus efficace en live que la version studio (on en oublierait presque les très niaises paroles).

Billy Lunn © Tami, 2006

The Subways n’est certes pas le groupe de l’année et manque de maturité, il est tout de même difficile de ne pas danser sur les morceaux très accrocheurs comme At 1 AM, With You ou Oh Yeah. Hormis le sentiment un peu honteux d’avoir 24 ans et d’apprécier de la musique jouée par des « gamins » de 18 ans (d’être entourée d’un public encore plus jeune), j’ai passé une excellente soirée... Les Subways seront de retour à Paris, le 26 avril à l’Élysée Montmartre.

The Subways © Tami, 2006