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mercredi 15 avril 2015
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par Vyvy le 21 novembre 2006
sorti en 1984
“I’m not the first guy who fell in love with a girl in a restaurant who turned out to be the daughter of a kidnapped scientist only to loose her to her childhood lover who she’d last seen on a deserted island and who turned out 15 years later to be the leader of the French Resistance”
Nick Rivers (Val Kilmer dans son premier « premier rôle »), rock star adulée de la côte Ouest se trouve par hasard invité dans un festival musical d’Allemagne de l’Est. Cette Allemagne imaginaire, peuplée par les ZAZ d’affreux nazis et d’amazones terrifiantes, cherche au travers de ce festival à détourner l’attention de ses intentions machiavéliques (la construction d’un énorme aimant qui pourra attirer et neutraliser toute la flotte sous marine de l’OTAN...). Bien sur notre Américain va se trouver empêtrer dans ce combat titanesque, rejoignant pour les beaux yeux d’Hillary Flamond les rangs de la French Resistance (nazis oblige)...
Avec un scénario aussi farfelu, débile et incohérent, on se trouve devant deux possibilités : soit une daube totale, indigne de paraître dans de si illustres pages, soit un joyeux n’importe quoi, petit condensé (86 minutes), d’action débile, de chansons habillement détournées, de blagues ni vraiment trash ni réellement subtiles. Détendez-vous, voici Top Secret !.
Ce film n’est donc pas une satire de la société, qu’elle soit américaine, ou supposément est-allemande (des nazis parlant yiddish, ou une vision très personnelle des auteurs des réalités du bloc de l’Est) mais une folle déconnade. Ne cherchons donc pas à y comprendre la moindre chose, et faisons nous plaisir. Regardons Omar Sharif apparaître dans un combat jamesbondesque en introduction, Val Kilmer chanter son premier titre (ressemblant étonnament à un Are You Lonesome Tonight du King).
Notre héros est ainsi un savant (fou) mix entre Elvis et les Beach Boys, squattant les hits américains avec des titres tel Skeet City, Skeetin’ USA, et des grandes paroles I wish they all could be double barrell gun.
Val Kilmer se déhanche, et se démène plutôt bien, les scènes musicales du film (assez nombreuses...) révèlant le talent de chanteur de l’acteur qu’il remetra à contribution dans un des ses autres (rares !) bons films, The Doors.
Enumérer les centaines de blagues du film ne rimerait à rien, abrégeant le plaisir de ceux qui le découvriraient après. Qu’importe le flacon, tant qu’il y a l’ivresse, ce flacon est peut-être particulièrement peu construit et incohérent, mais l’ivresse, elle, est bien là, les ZAZ (autrement dit les frères Zucker et Abrahams) réussissant avec le rock et l’espionnage avant de s’attaquer à l’aviation ou à la police...
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