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mercredi 15 avril 2015
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Né le 1er décembre 1947 à Paris, que sa famille quittera dès l’année suivante pour l’Alsace, Alain Claude Baschung se passionne pour le rock’n’roll lors de son retour dans la capitale, en 59, où il écoute avidement Elvis Presley, Gene Vincent et Buddy Holly. Il abandonne ses études de comptabilité en 63, pour arpenter les scènes de province avec son groupe, les Dunces. Enregistrant ses premiers 45 tours à partir de 66, Alain - devenu Bashung - peine à émerger, sous la houlette de Dick Rivers pour lequel il joue et compose, où au sein d’un opéra-rock La Révolution Française. Il faudra attendre sa rencontre avec l’auteur Boris Bergman en 1975, pour qu’enfin il atteigne la cohérence qu’il recherche. Son premier album, Romans Photos, sort en 1977. La chanson Gaby, Oh Gaby (1980) remporte un franc succès public, et en 1981 son troisième album Pizza le consacre définitivement, notamment grâce aux Vertiges De L’Amour. Dès lors, Bashung n’aura de cesse de tracer un parcours à la fois exigeant (avec des disques sinueux et âpres tels que Play Blessures - 1982 - où il collabore avec Gainsbourg, mais également Figure Imposée en 1983 et Novice en 89) et ponctuellement auréolé de victoires évidentes (Osez Joséphine - 1991 - dans lequel il reprend Bob Dylan ou Buddy Holly, ainsi que Chatterton, lancé en 94 par le titre Ma Petite Entreprise, où il croise Marc Ribot et Link Wray). Après un grand disque noir et expérimental, L’Imprudence en 2002, il laissera passer six ans avant de revenir sous des jours plus apaisés, avec Bleu Pétrole où réapparaît son amour de la musique américaine. Bashung est alors malade, mais il assure une grande tournée pour ce nouvel album. Il décède le 14 mars 2009 à Paris, des suites de son cancer du poumon.
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