My Bloody Valentine
My Bloody Valentine voit le jour au début des années 80. Après avoir enregistré quelques EP et singles, les deux membres fondateurs Kevin Shields (chant, guitare) et Colm O’Ciosoig (batterie) sont rejoints par Bilinda Butcher (chant, guitare) ainsi que Debbie Googe (bassiste). Repérés par Alan McGee, ils signent sur le label Creation en 1988 et publient leur premier album, Isn’t Anything, la même année. On y entend un équilibre fascinant entre distorsions électriques et apesanteur mélodique, qui deviendra une source d’inspiration majeure pour nombre de formations. La presse parle alors de shoegaze pour qualifier le genre. Réputé pour avoir coûté une petite fortune à Creation, leur second album Loveless sera finalisé durant presque deux ans par Shields, minutieux jusqu’à l’obsession, cloîtré dans les studios et épuisant jusqu’à une vingtaine d’ingénieurs du son. Sorti en 1991, c’est une œuvre maîtresse dans laquelle les guitares sont superposées, créant des atmosphères denses et océaniques, portées par des harmonies irréelles. Cela ne suffira pas pour garder My Bloody Valentine au sein de Creation, à cause du financement douloureux de l’album. Après avoir quitté le label, le groupe s’éparpille progressivement. Une longue période de silence s’ensuit. Elle sera finalement brisée en 2007, lorsque My Bloody Valentine annonce leur reformation à l’occasion d’une tournée l’année suivante. Kevin Shields prévoit également la sortie prochaine d’un nouvel album, sans certitude.
CRITIQUES
Surexposition mélodique.
par
Yuri-G
le 5 février 2008
Selon une théorie des célèbres scarabées anglais, un album ne doit pas seulement être une succession de morceaux. Ce doit être un voyage à étapes avec le sens de l’harmonie et des contrastes entre les plages. Cet album est une bénédiction pour tout amateur de joutes soniques...
par
Milner
le 10 février 2009
FOCUS
Paris (la Cigale - le Bataclan)
Stone Roses et My Bloody Valentine en deux nuits parisiennes.
par
La Pèdre
le 3 juillet 2013