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mercredi 15 avril 2015
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par Oh ! Deborah le 8 août 2006
paru en 2006 (Pias Records)
Pianiste depuis l’âge de neuf ans, cette jeune Belge croule sous les bonnes critiques et peut être fière d’honorer son pays natal où elle grimpe considérablement. Pourtant, loin d’être désagréable, le son d’An Pierlé And White Velvet est simplement un peu trop impersonnel pour qu’on s’en souvienne après une première écoute.
Derrière leur masque de caniche, les membres de White Velvet apportent leur savoir-faire. Des structures simples mais très bien orchestrées par divers soupçons chaleureux de piano, mellotron, banjo et violon, parsèment franchement les morceaux, en plus des instruments dominants (guitare, basse, batterie). Il s’agit d’un album de pop traditionnelle qui serait l’aboutissement des deux premiers albums tant les arrangements (que nous devons à Koen Gisen, partenaire de la chanteuse) sont ici irréprochables.
Cependant, même lorsqu’An Pierlé s’éloigne d’un son lisse en tentant des effets âpres sur un tempo vif et une voix grave évoquant les guerres (Not The End), la magie ne s’opère toujours qu’à moitié, le tout devenant très prévisible au fil des morceaux. On retiendra It’s Got To Me pour sa touche mi-Beatles, mi-cabaret ; ses choeurs, ses breaks étonnants et Mexico, pour ses passages tour à tour entraînants. On ne doute pas de la sincérité simple de la chanteuse qui articule sa voix aisément, convoitant des textes denses autour de la peur, la nature et l’amour.
Frais et élégant, ce troisième album est écrit par une dame qui, malgré son statut indépendant, tangue légèrement du côté de la variété pop anglaise sans grandes surprises.
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