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par Sylvain Golvet le 1er octobre 2013
L’occasion d’illustrer l’amitié franco-allemande ? Oui peut-être. En tout cas les Parisiens ont l’air heureux d’accueillir la fine fleur du stoner-psyché teuton ce soir au Divan du Monde. Et My Sleeping Karma comme Colour Haze le leur rend bien, vu le plaisir qu’ils communiquent en retour.
Au 1er round, My Sleeping Karma transcende son statut de 1ère partie et donne autant de cœur à l’ouvrage que s’ils étaient en tête d’affiche. L’encens n’est certes pas là ce soir (le groupe aime parfumer la scène avant ses prestations), les quatuor n’en sera pas moins zen. L’exécution de leur stoner instrumental est limpide et puissante, bien aidée par le son nickel de la salle. On notera quand même le manque de présence du son de clavier dans l’ensemble mais c’est un moindre mal. La guitare fuzze, la basse est jouée au niveau des pieds, la batterie est martelée comme il faut : carton plein pour le public ravi qui aura le droit a quelques mots en français.
Round 2 : Colour Haze est là pour mettre tout le monde K.O. Mais le trio fait durer le combat et commence par l’exquis She Said pour prendre ses opposants en douceur. Douceur relative car le son est énorme. Un peu trop d’ailleurs devant la scène où les amplis de Stefan Koglek font cracher sa guitare un peu fort au point de camoufler un poil ses compagnons. En haut par contre c’est au poil.
La setlist fait dans les classiques, Love, Temple, jusqu’à Peace, Love, & Sisters ! lors de laquelle une baston est sur le point d’éclater, un comble. Mais ce soir, le groupe sera le seul vainqueur. En deux heures, le match est fait, tout le monde est sonné mais pas assez pour ne pas applaudir à tout rompre.
L’axe franco-allemand a encore de beaux jours devant lui.
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