Maintenant embarqué dans le groupe The Raconteurs avec ses amis Jack White et les Greenhornes, Brendan Benson va prendre de l’ampleur. Et il y a de quoi, ce songwriter, chanteur, guitariste mais aussi multiintstrumentiste a déjà sorti plusieurs albums avant celui des Raconteurs. Lapalco est son deuxième opus où il impose sa power pop et ses chansons qui parlent de filles, de la joie de vivre et d’amour.

En douze titres, le prince BB nous chante des ballades qui respirent le bon air du printemps avec Life In The D, des promenades d’été comme Tiny Park, et quelques folles courses de bonheur sur What et l’excellente Good To Me.

Six ans après son premier album One Mississippi, Brendan Benson réécrit, reprend le chant et nous montre une fois de plus son talent et sa manière de jouer ne serait-ce que la basse, la guitare ou la batterie de ses morceaux. À cela on peut ajouter une plume sous laquelle, même aidé par son ami Jason Falker, sort des compositions toute aussi jolies et entraînantes les unes que les autres.

Cet album n’est toute fois pas parfait et pour ceux qui aiment bien la joyeuse pop qu’impose Brendan Benson sur ses meilleurs titres ou qui ont aimé la touche rock dans laquelle il trempe ses compositions avec The Raconteurs, il est des fois difficile d’accrocher sur des morceaux comme le long Jet Lag ou à ses longues plaintes en chœurs que sont Metarie et Eventually.

C’est cependant avec des très bon titres comme Just Like Me et Folk Singer qu’on retrouve son inspiration, on y entend les Beatles, les Kinks et les Who mais on pourrait y ajouter les Pretenders et la pop 60s et 70s ; les groupes réunis dans les compiles Nuggets mais mis au goût du jour. Très influencé et fasciné par Jason Falkner et Jack White, Brendan Benson n’a pas à se plaindre d’avoir été viré de Virgin car les majors n’avaient sûrement rien à y comprendre, que ça se vende ou pas l’album est une douce et superbe réussite remplie de chansons plaisantes à nos oreilles.