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mercredi 15 avril 2015
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par Giom le 14 novembre 2006
paru le 18 septembre 2006 (Exclaim / Warner)
Les lecteurs de B-Side Rock (du moins les fidèles de la première heure !) connaissent bien Medi et son Medicine Show. Il faut dire que la rédaction peut se targuer de l’avoir découvert (un peu) avant tout le monde. Depuis le bonhomme a fait son chemin, enchaîné les concerts - parisiens ou provinciaux et avec ou sans son amie, la non moins connue Émilie Simon, des affiches sont même apparues dans les couloirs du métro parisien. Bref, une success story méritée pour notre jeune Niçois au charisme indéniable.
Et puis l’album, longtemps retardé, est enfin sorti en cette rentrée scolaire 2006. Alors que beaucoup reprenaient les chemins de l’école, Medi prenait celui des bacs de la grande distribution culturelle. Pour quel résultat ? Verdict.
Première chose, certains morceaux font plaisir à entendre, couchés sur galette. Comme ce single introductif, Yeah Yeah, avec sa basse ronfflante et ses guitares vitaminées. Ça manquait presque dans le paysage. Et puis, il y a ces quelques ballades acoustiques ou Medi réussit à toucher juste, marquant l’auditeur avec trois fois rien, authentique. (December In Paris, On The Top Of The World)
Authenticité justement, on sait que Medi n’en manque pas. On l’a vu sur scène mouiller sa chemise pour le plaisir des notes. On a vu son power trio jubiler sur une reprise enivrante des Who, on sait que l’homme a écumé les bars londoniens pendant quelques années, travaillant sans cesse sa musique autant que son anglais. Le problème est pourtant là, on ne retrouve pas tout ça sur l’album qui souffre, il faut bien le dire, d’un son parfois surproduit et surléché. Dave Stewart, le sorcier 80’s est passé par là.
Du coup, certains titres restent ou du moins laissent froids. Sadness peine à décoller et le refrain tombe parfois à plat, sauvé in extremis par une guitare solo sympathique. Where The Sun Goes est touchée de la même fatalité, la même choix d’une voie country-rock mal assumée peine à convaincre. Dommage, encore une fois la scène est plus révélatrice du potentiel de ce jeune artiste. Et heureusement, tout le monde le sait, la scène ne ment jamais, elle.
Enfin, un bon album bien sûr, mais l’étincelle manque. De toute façon, Medi n’est qu’au début de son chemin. Gageons qu’il prendra la bonne route. Il suffit d’écouter Roofs And Rafters pour s’en convaincre.
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