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mercredi 15 avril 2015
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par Arnold le 6 mars 2006
sorti le 7 février 2006 (YepRock)
Ça y est, mon coup de cœur de l’année 2005 remet les couverts... À la vue de la pochette, on a un peu peur au début... Peur aussi d’être déçu. Cela arrive souvent de découvrir un album excellent et de constater à l’album suivant que le groupe ne se renouvelle pas ou, pire, perd de sa force. Eh bien non, ce n’est pas le cas. Pandelirium est à la hauteur de mes premières impressions... Mais trêve de papotage, et parlons de l’album...
Un guitariste tatoué déchaîné, un contrebassiste à banane... Le groupe n’a pas changé, il est toujours aussi déjanté, mené par le même J.D. Wilkes à la voix toujours aussi variée. Les Legendary Shack * Shakers font partie de ces groupes qui savent réutiliser les même ingrédients pour faire quelques choses de neuf à chaque fois. Cockadoodledon’t était très blues/country électrique et explosif, Believe toujours aussi explosif intégrait d’autre substances musicales plus rock ou plus folkloriques... Pandelirium est un bon disque punk-rock avec des mélanges de rockabilly, de blues, de country avec même des petites teintes goth. Mélange explosif encore une fois donc, plus rock dans l’ensemble mais toujours aussi varié et cette fois, encore plus fou.
Cette folie est palpable dès le début du disque. Celui-ci s’ouvre sur un rire hystérique à faire froid dans le dos. Ichabod ! dispense un rock explosif, punk soutenu par une litanie aux voix goths et quelques touches de violon rythmé... L’ambiance est d’ores et déjà indiquée, quelque peu malsaine. Les chansons parlent de mort, du diable et plein d’autres trucs tout aussi joyeux, sur un ton cynique et grinçant. Parfois la musique renforce le côté inquiétant des mots (Ichabod, South Electric Eyes, Bottom Road, Monkey On The Doghouse) ou bien renforce le cynisme des paroles avec une musique entraînante et délirante (Iron Lung Oompah ou Nellie Bell). Encore une fois, on en a pour tous les genres. Des morceaux électriques côtoient des morceaux entraînants à base d’harmonica, de piano et de guitare sèche. On se croirait dans un saloon en plein Far West avec acide en réserve. Monkey On The Doghouse tente même de faire dans le psychédélique avec surdose d’acide, bad trip... Bref, un mélange de genres qui ne nuit pas à l’album qui reste toujours homogène, plus rock, plus brut encore que ses prédécesseurs.
Th’Legendary Shack * Shakers signent donc un opus toujours autant original et marqué de leur style détonnant. Une explosion de délire dans le paysage musical souvent répétitif voire morose que l’on connait en France.
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