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mercredi 15 avril 2015
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par Fino le 16 octobre 2007
paru le 28 août 2007 (Naïve)
Ils nous le devaient bien. Un an et demi après un premier album étincelant de simplicité dans la débauche d’énergie, le quatuor est donc lui aussi rentré dans le club dangereux des seconds albums, supposés, nécessairement plus travaillés si l’on ne veut pas donner l’impression de faire du surplace.
Après Year Of the Tiger, la bonne nouvelle concerne bien évidemment en premier lieu la pêche conservée par le groupe, qui, en guise d’arrangements plus fins, a alourdi quelque peu le son (Andy, ouverture de Satellites, fait trembler les murs sur une sono digne de ce nom). Le chant reste dans un registre indie rock britannique, les riffs sont caféinés à souhait (The Fugitive donne la sensation de durer moins d’une minute), et le tout, sans une once d’originalité, se taille son petit chemin sans embûche.
Comme sur le premier opus, le morceaux plus pop ne sont pas ceux qui laissent le plus de trace (Crimes et Perfect Storm restent coincé en première), mais les décharges d’adrénaline régulières effacent beaucoup. Mélodie facile mais réussie, Diamond est sans doute la chanson qui reflète une quelconque progression du groupe, entre deux coups de marteau (Walking Cash Machine n’y va pas par quatre chemins, nous pouvons l’en remercier).
Il serait ridicule de parler d’album de la maturité, ou toute autre expression tamponnée de ce genre, pour un groupe qui utilise les cordes adolescentes à foison. Non, ce que le claquement de porte There’s A God nous annonce, c’est que les Hollywood Porn Stars ne sont pas les plus grands virtuoses de ce début de siècle, mais qu’il fait indubitablement bon les croiser sur une scène.
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