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mercredi 15 avril 2015
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par Milner le 6 mars 2006
paru le 6 février 2006 (Uncivilized World)
À l’image de sa prestation scénique à St Malo en février 2006 (voir article), ce second album se livre à des expériences romantiques sur des thèmes cinématographiques qu’il tente de croiser avec les rythmes électroniques. À l’origine de cette union, un duo constitué de Virginie Krupa et Alexandre Brovelli répondant au doux nom d’OMR qui, entouré de Thomas Dupuis à la batterie et Louis Pouvelle à la basse, fait la part belle aux arrangements qui rentrent dans un moule sonore. Car plus qu’un disque, Superheroes Crash s’avère être un voyage où l’auditeur se retrouve cobaye malgré lui.
Claviers religieux (enregistrés dans une abbaye) à l’appui, la plupart des titres révèlent une incroyable élégance et lorsque la rythmique s’emballe et que les guitares s’installent, OMR arrive presque à évoquer New Order seconde version. Prenant à cœur leur mission d’éduquer les néophytes à cette musique si incomprise, Krupa et Brovelli assemblent perles mélancoliques (Immobilized) et mélodies soyeuses (Clean And Tidy) avec le souci du détail qui les caractérisent. Tantôt new wave, tantôt pop atmosphérique, le couple musical témoigne de sa pugnacité avec cet ensemble de morceaux froids qui, peut-être trop calqués sur le même modèle, deviendront bancals pour certains.
Dans le domaine encombré de la pop atmosphérique, OMR s’affirme avec son deuxième album comme un pilier très solide de ce genre musical. Dans le même esprit que Tara King Th. mais pas avec le même traitement sonore, Superheroes Crash n’a en fin de compte qu’un seul but : celui d’aller de l’avant car stagner signifierait le premier pas avant la dégringolade. Et Dieu sait que ceux qui ont vu le duo sur scène ne souhaiterait pas une pareille mésaventure !
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