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mercredi 15 avril 2015
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par Milner le 17 avril 2007
paru le 19 août 2006 (autoproduit)
« Tayobo : qu’est-ce que c’est que ça ? » « Ben, t’as qu’à regarder sur la pochette, comme tout le monde », me souffle mon petit doigt qui a réponse à tout et que je commence à trouver sérieusement pénible. En regardant de plus près le visuel ainsi que les cinq titres du disque, impossible de s’y retrouver. En pleine confusion, déjà... Non pas pour faire attraper le type qui a conçu la pochette (un certain Alexis Horellou), notez bien, mais pour faire remarquer que pour tout ce qui concerne les styles hybrides, les chroniqueurs sont de vrais bleus. Pas la peine de consulter les encyclopédies, d’éplucher les discographies complètes pour épater la galerie ou bien de demander au voisin ce qu’il en pense : il n’en pensera rien. Il aime ou il aime pas, c’est tout.
Et c’est pas plus mal comme ça. Pour une fois, il n’y a aucun problème de look, de style, d’école ou bien d’autres raisons. Juste la musique. Et là, avec Django Bang, on est servi. Un très large spectre musical est contenu dans la mixture de Tayobo (metal, chanson, rock, fusion, comedia dell’ arte) où l’énergie, l’humour noir (Bob Fricard) et la gouaille du chanteur sont à relever de facto (Cadavre Exquis). Un groupe de scène en quelque sorte au vu du créneau choisi par ces lascars.
Bref, Tayobo peut changer de braquet, varier les climats. Ce coup d’essai est prudent et pas laborieux pour deux sous. C’est bien. C’est même très plaisant quand on est à sa cinquième pina colada et génial à la dixième. Mais quand même un tantinet soit peut anecdotique quand on est sobre. Gageons qu’avec la parution de leur premier album, le combo saura relever le défi qui lui est désormais proposé.
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