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mercredi 15 avril 2015
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par Giom le 4 juillet 2005
Publié en 2002 ; (Fat-Cat Records)
Bienvenu dans l’univers merveilleux de Múm ! Surfant sur la mode des groupes islandais qui s’est instaurée au début des années 2000 dans le sillage de l’incontournable Bjork (Gus Gus, Sigur Ros...) Múm s’est petit à petit imposé auprès d’un public français amateur de musique nordique tant est si bien que leur dernier albumen date, Summer Make Good, a obtenu toute une flopée de F de la part de Télérama, le journal catho qui refuse de l’être.
Mais c’est bien Finally We Are No One qui semble être le véritable joyaux des productions du groupe puisque cet album est de loin le plus abouti de cette bande de joyeux multi-instrumentalistes. On y retrouve en effet ce qui fait le charme de ce groupe atypique, notamment ce savoureux mélange de sonorités électroniques et d’instrumentations plus traditionnelles. Que dire également de cette voix somptueuses qui marque ce disque et qui envoûte chaque auditeur. Múm est un de ces groupes où la critique impressionniste est de rigueur puisque l’auditeur se sent transporté dans des contrées lointaines par ses sonorités qui se superposent et forment des morceaux à la richesse infinie, le tout accompagnée par cette voix à faire pleurer un videur de boite de nuit (on y revient, mais c’est impressionnant à quel point elle est belle).
Parmi les 11 titres qui composent le disque, on retiendra surtout ceux qui se trouvent sur la première partie comme les merveilleux : Green Grane Of Tunnel ou bien We Have A Man OF The Plane qui lancent l’album sur les chapeaux de roues. Enfin, arrive en quatrième position ce qui restera comme le must du disque : Don’t Be Afraid, You Have Just Got Your Eyes Closed, morceau instrumental électro qui, pas sa rythmique endiablée et endiablante, donne envie de faire un footing autour d’un lac gelé pendant des heures.
Certes, le disque est parfois inégal et a peut-être le défaut de ne pas se renouveler assez sur la longueur puisque qu’il creuse un sillon personnel qui peut énerver les non amateurs du genre. Cependant, fort est de constater que le travail de ce groupe est unique en son genre et qui ne cesse de surprendre dans un marché de la musique indépendante de plus en plus envahi par le revival rock ou post-punk (appelez ça comme vous voudrez).
Bref, à ceux qui me dirait qu’on s’endort sur des titres comme Faraway Swimmingpool ou le titre éponyme puisqu’il est vrai que l’énervement n’est pas forcément le critère principal de ces compositions, je leur répondrai : « Non, on rêve et c’est tant mieux ! »
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