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mercredi 15 avril 2015
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par Giom le 26 septembre 2006
paru le 29 mai 2006 (PIAS)
Alors que leur premier album, Violence And Birdsong, est sorti en ce mois de septembre 2006, revenons sur le (récent) cas Union Of Knives par l’intermédiaire de leur single qui accompagne l’opus précédemment cité : I Decline.
Trio de Glasgow (décidément l’Écosse est à l’honneur ces temps-ci me direz-vous et vous aurez raison), les Union Of Knives évoluent dans un univers rock teinté de new-wave ma foi assez pertinent. En témoigne le titre-single inaugural I Decline, où une boite à rythmes laisse place à une voix froide et monocorde mais dont l’exploit consiste à faire passer une certaine émotion. Les boucles electro se mêlent à des guitares saccadées, la sauce prend, elle prend bien même et le groupe impose alors son potentiel.
Impression confirmée par le titre suivant, Go Back To School (bon sang, Dieu sait à quel point ce titre peut me toucher en ce moment, et à plus d’un titre) avec un début aux antipodes du morceau précédent, composé d’une petite ligne de guitare toute gentillette. Puis le « son Union Of Knives » revient. Refrain accrocheur, rythmique solide et chant finalement stimulant. La ligne de guitare introductive refait ainsi plusieurs fois surface, emmêlée à diverses variations instrumentales et ce second morceau prend de l’ampleur au final avant de s’achever sur un retour au calme salutaire.
Is Sweetheart touche tout autant sa cible. Dans un registre plus langoureux, le chanteur peut alors occuper les devants de la scène (enfin, du disque) et laisser glisser son organe, doublant les parties vocales sur une composition instrumentale encore convaincante même si on sent pointer parfois le spectre d’une certaine répétition qui pourrait sans doute lasser à l’échelle d’un album entier. Nous passerons sur le remix d’I Decline, proposé en conclusion, dont l’intérêt n’est que relatif (morceau, en tout cas, bien trop long).
Peu importe, Union Of Knives mérite l’arrêt au panneau stop qu’il nous tend. Ces rejetons de New Order et de la scène mancunienne 80s (même si les intéressés revendiquent plus des influences du côté de l’indie rock 90s) prennent le bon chemin. Pourquoi ne pas les suivre ?
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