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mercredi 15 avril 2015
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par Oh ! Deborah le 22 mai 2007
paru en mars 2006 (Intrepid Sound Recordings)
Imogene vient de L.A. Imogene est psychédélique. Imogene dit vouloir susciter l’imagination. Ca commence bien. Avec des influences aussi variées que Pink Floyd et les Queens Of The Stone Age, Imogene bâtit ses chansons sur une base en béton armé, un son lourd et compacte. Cela doit être certainement dû à leurs deux basses : une huit-cordes et une quatre-cordes. Ainsi qu’un orgue fait de plomb et un piano electrique.
La batterie posant son groove tranquillement, la rythmique dépend bien plus de ces basses mutantes et de ces arrangements denses, le tout simultanément, laissant progressivement une de ces composantes s’échapper dans la mélodie. Pour l’ambiance, ça sent parfois (bon) le BRMC, mais ce n’est pas tout. En morceau psyché-funk, Not To Be est aussi le plus mélodieux, le son étant comme toujours, très puissant, malgré une voix peu appropriée. Échos mégaphoniques (Paper Dolls), ligne de basse funk (Seraphim), touches d’un piano opaque et feutré, masse rythmique, Imogene bénéficie d’une production assez excellente pour nous laisser déceler chaque résonance pourtant répétitive et souvent sombre. Basse aux élans de white noise, on peut même la confondre facilement avec une guitare lorsqu’elle prend des allures de riffs métalliques (Daath).
Il y a bien sûr un gros travail dans l’agencement des textures mais pas de chanson qui transcende particulièrement. Que ce soit sur le planant Wormwood Raindrops ou sur le jazzy Slow Dive, une certaine monotonie s’installe. Peut être qu’il manque la voix pour y remédier. Un chant en second plan mais toujours en quête de mélodie, rarement de la bonne. Assez monocorde et pas foncièrement original pour une musique qui l’est, originale.
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