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mercredi 15 avril 2015
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par Aurélie Cluzel le 22 juillet 2008
Fidèle à ses habitudes, la Furia 2008 aura servi à son auditoire une programmation aussi éclectique que peu aventureuse dans ses choix artistiques, affichant un multi-culturalisme qui ravira autant les férus de chanson française que de pop, folk, rock ou autre mouvement alternatif comme le hardcore ou les formations décalées et qui se revendique comme telles.
La formule est simple : sur la grande scène (scène 1), les têtes d’affiches ratissent un public acquis, sur la deuxième scène des talents prometteurs, probablement promis au succès, et enfin sur la troisième scène, sous un petit chapiteau, des artistes plus confidentiels, hors des standards populaires aux diffusions souvent clairement mercantiles.
Le festival Furia est néanmoins un événement plaisant, le cadre (une grande base de loisirs de Cergy Pontoise) est agréable, le lieu se prête aux tranquilles flâneries, aux découvertes réjouissantes, et aux rapports mélomanes décomplexés.
Il y a bien une ombre au tableau, l’annulation de dernière minute d’Aaron avec l’orchestre symphonique de Cergy Pontoise, qui était pourtant annoncé comme l’événement majeur de cette cuvée 2008, car le chanteur avait des problèmes de santé et donc de voix.
Contrairement aux années précédentes, le Furia Sound Festival s’est organisé sur deux jours, samedi et dimanche, au lieu de trois. Sur la scène 1 dans la catégorie pop-rock étaient présents :
BB Brunes, Mademoiselle K, Mano solo, The John Butler Trio.
Kaolin et leur musique poétique gaie et entraînante, qui n’ont pas tardé à faire danser tout le public. Il faut dire que le cadre s’y prêtait totalement, la verdure et la bonne humeur qui rappelaient son clip Partons Vite où on le voyait allongé dans l’herbe.
Très attendus, les Stereophonics sont arrivés sur scène avec leurs lunettes noires et une classe à faire hurler les jeunes filles.
Cali est passé plus tôt que prévu, suite à l’annulation de Aaron.
Il est arrivé avec un magnifique jeu de scène, mégaphone et sauts d’un bout a l’autre de la scène. Durant toute sa prestation, le chanteur a joué et communiqué avec son public. Sur cette même scène, le groupe folk-rock Les Cowboys Fringants et les Wriggles avec des textes drôles et engagés.
Sur la scène 2 dans un registre rock, Pilot, Stars, Black Rebel Motorcycle Club, Aqme qui nous offre un rock viscéral aux textes incandescents devant un public déchainé. The Heavy venant du Royaume-Uni. Les grands de Panic At The Disco attendus avec impatience par de jolis fans brandissant des ballons décorés à leur effigie, l’un des groupes les plus appréciés de ce dimanche de festival. La scène 2 a également accueilli Keny Arkana, High tone et Origine Contrôlée. Les anciens membres de Zebda nous offrent à nouveau une musique pleine de métissages.
Et enfin la scène 3, presque uniquement dédiée au hard rock, au metal et à l’indie, a accueilli Sherkan, ETHS, Zenzile, Why ?, Fancy, Orkestar, Crystal Castles, Ghostown, Comets On Fire, Coheed and Cambria, groupe New yorkais mystique. Today Is The Day, dur de deviner les paroles de leurs chansons qui ressemblaient plutôt a des cris. Envy, groupe venant du Japon, malheureusement leur micro ne fonctionnait pas lors du concert. Heureusement pour les aficionados, la météo était au beau fixe, et tous sont repartis avec un joli bronzage et de la musique pleins les tympans.
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