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mercredi 15 avril 2015
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par Alexx le 30 janvier 2007
paru en octobre 2006 (Island)
Autant l’avouer de suite, comme beaucoup d’entre vous, je ne connais les Killers que par leur premier sévice : Mr. Brightside. Ça bougeait bien, j’avais une sorte de coup de cœur pour ce titre et quelques autres. C’est donc avec des oreilles quasi vierges du style “Killers” que je suis allé faire un tour du côté de leur deuxième opus.
L’arrivée dans Sam’s Town est assez originale. Situé entre Las Vegas et un autre coin perdu, on y croise un bouc, des (faux) indiens, une Miss “on-ne-sait-quoi ?”, quatre gaillards qui volent l’air transis... Tableau très éclectique et singulier. Et n’oublions pas la caravane perdue au milieu de tout ça ! Pourtant, la musique qui se dégage de mes baffles lors du passage du laser sur la galette [1] ne me fait pas penser à un tel décor. On a plutôt l’impression d’errer entre plusieurs mondes où il fleure bon les synthés des années 80 et une orchestration proche de Muse.
Attention, la comparaison entre le trio et les quatre gaillards volants (et oui, ce sont eux les Killers) s’arrête là. Et, si l’on devait en faire une : prenons au hasard un groupe similaire au genre pas trop éloigné et arrivé au deuxième album. Topons pour Kasabian, qui même s’ils sont plus electro-disco, sont relativement dans une veine musicale plus comparable. Et pour conclure ce paragraphe, je les préfère aux tueurs.
En quoi donc le Sam’s Town serait inférieur ? Relisez tout simplement les premiers paragraphes : un revival 80’s, un genre disco 80’s qui commence à lasser et les traces de tout ceci : des synthés à la pelle, en veux-tu en voilà ! Heureusement que les guitares sont présentes, mais l’orchestration ainsi faite ne peux empêcher le sentiment très fort de déjà vu (déjà écouté, pardon) !
Alors certes, c’est dans la mouvance d’aujourd’hui. C’est même le fer de lance du groupe. Mais que diable, un peu de renouvellement ne fait pas de mal. Né au tout début des année 80, bercé par la radio [2], il y a des séquelles qui me sont restées et malheureusement, The Killers ont pris la route menant tout droit aux points qui font mal.
Pour la suite, si c’était leurs vœux, grand bien leur fassent, mais personnellement, je ne m’arrêterai pas à Sam’s Town malgré des titres très prometteurs avec un son original tel Bones, My List, This River Is Wild. La fin de l’album bizarrement...
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