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mercredi 15 avril 2015
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par Aurélien Noyer le 8 mai 2007
paru le 5 octobre 2006 (Coda)
Récupérer sur la seule foi de leur nom qui se trouve être celui de ma série télé fétiche, je dois admettre que la pochette de cet album me laissa d’emblée perplexe. Aucune allusion au dession animé Daria dans cette image d’un japonais agenouillé tendant un sabre en signe de soumission... Mais peu importe le flacon, n’est-ce pas ? Aussi me suis-je décider à écouter cet album, faisant fi de mes attentes.
Hélas, même en attendant rien de spécial de cet album, je crois que j’ai été un peu déçu. Et c’est dommage parce que les influences lorgnent clairement vers le rock lourd, voire vers le hardcore américain. Black Flag et Unsane ne sont jamais loin et la chanson We Came, we Saw and we Blew the Fucking Shit out of the Speakers, en plus d’avoir un nom qui tue, est une excellente intro pour un album. Tout aussi jouissive est la suivante, El Burino, qui me rappelle la sentence professée par un ami à moi : "C’est bourrin, donc c’est bien". Puis l’ambiance se calme avec The Great Men of the Past où on sent que le groupe essaie de jouer sur un terrain plus mélodique. Malheureusement l’efficacité des premiers morceaux fait là cruellement défaut. Non pas que la chanson soit ratée mais il est clair qu’ils n’ont pas trouvé la formule magique pour concilier mélodies et guitares plombées, cet équivalent musical de la pierre philosophale.
Puis vient The Wrong Chorus sous influence Weezer, Ecoutez la chanson bien douce adaptation complètement ratée d’un poême de Verlaine, etc, etc...
Si je ne décris pas les chansons suivantes, ce n’est pas parce que je ne les ai pas écoutées. Ce n’est pas non plus par paresse. C’est juste que malheureusement, elles ont toutes tendance à se séparer en deux catégories : les énervées, sympa mais lassantes à la longue (Nothing is Getting Better with More Jack Daniel’s, Anonymous) et les mélodiques, bien tentées mais un peu à côté de la cible (Kaspar Hauser, Champagne Champagne, Leukaemia).
Et bien que l’album ne dure que 37 min, je crois que je me suis ennuyé en l’écoutant et c’est dommage car vu la qualité des deux premières chansons, il est clair que le groupe ne manque pas d’atouts (notamment des lignes de basses parfaites, tant au niveau de la rythmique que du son de l’instrument). Laissons-leur le temps de mûrir un peu, de sortir quelques compositions vraiment solides et d’apprivoiser ces mélodies qui ne se marient pas encore tout à fait avec leur énergie. Wait and see...
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