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par Giom le 9 janvier 2007
À paraître en 2007 (Counter Records / Ping Pong)
Tiens, un artiste de la bonne ville de Liverpool, jetons-y une oreille. Pop Levi va arriver chez nous avec l’annonce suivante que l’on trouve sur sa page myspace : « Prince making out with Dylan in Syd Barrett’s bedroom ». Je ne préfère pas traduire tellement c’est osé et mégalo.
Pour le moment, nous avons un EP à nous mettre sous la main : Sugar Assault Me Now. Sugar Assault Me Now est le titre du EP, mais aussi celui du premier titre, du deuxième (power remix) et du troisième (apparemment la deuxième partie du chef-d’œuvre). Waw, il suffit qu’on n’aime pas le titre et on est servi. Un océan de glam rock s’attaque aux cages à miel comme du T-Rex (paix à l’âme de Marc Bolan) mal digéré. La phrase-titre est répétée à foison par un chanteur qui reproduit toutes les intonations glam avec, il faut bien le dire, un certain réalisme. Et ça, donc, pendant les dix minutes que forment les trois titres, quelques arrangements de guitares électriques différents à chaque fois étant là pour justifier les changements de piste. Ouf, ça fait du bien quand ça s’arrête. Mais rien n’empêche les amateurs du genre d’essayer. Mais méfiez vous, une indigestion est vite arrivée.
Heureusement, le EP (et nous aussi) ne s’arrête pas là. Vient ensuite, Blue Honey, titre moins simpliste qui assure une transition vers l’air frais. Mais bon, là encore, la voix insupporte et la rythmique est trop statique pour séduire. Demi-solo bricolé à la fin et paroles légèrement provocatrices, glam quoi, achèveront le tour du morceau. De façon très étonnante, le morceau qui suit, From The Day That You Were Born, propose une complainte pop qu’aurait pu signer Paul McCartney à la fin de sa vie de scarabée. Un morceau beaucoup plus classique qui offre à l’auditeur une pause et replace le groupe sur de bons rails. Ce qui continue avec Cyan Moon, morceau country-blues un brin kitsch mais sympa en final et qui montre que Pop Levi a peut-être plus d’une corde à son arc pour la suite des événements.
Mais pourvu qu’il arrête le glam.
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