Sorti il y a déjà plusieurs mois sur le label Dead Bees Records, ce n’est que tout récemment que cet objet 4 titres a été remis en possession des rédacteurs de B-Side Rock. Au vu de la pochette, on se doute que l’on n’aura pas à faire à une petite merveille de grâce pianistique, de délicatesse harmonique, ou d’autres charmantes petites choses baignant dans un climat délicieusement poétique qui risquerait fort de provoquer un eczéma chez les plus enragés d’entre vous.

Originaire de Toulouse, The Nova Express se constitue ainsi : Sébastien (guitare et chant), Joël (guitare et chant), Vincent (basse) et Matthieu (batterie). Si musicalement, le groupe ne se démarque pas de tous ses comparses qui ont un œil braqué vers le rock américain, il y a en revanche quelques sympathiques passages. Les premières notes du disque permettent de penser qu’on aura droit à un écueil musical plutôt digne de la qualité des signatures du label (à ce que je me suis laissé dire). De plus, les soudaines montées de guitares sont particulièrement percutantes et dénotent d’une réelle envie de marquer les esprits à travers l‘atmosphère assez sombre des compositions.

A écouter en priorité : I Won Plehdeen, le meilleur morceau et peut-être le moins prévisible, pour le son hargneux des guitares et sa mélodie adroitement bien ficelée. L’écoute de ce 4 titres est aussi limpide qu’un poème de Paul Eluard et ne pourra laisser indifférent que les plus enragés d’entre les enragés. Bien sûr, on peut toujours reprocher l’absence d’un brin de personnalité, mais c’est en tout cas autrement plus excitant que le dernier Billy Corgan.