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mercredi 15 avril 2015
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par Milner le 15 mai 2005
paru le 29 mars 1982 (Parlophone / EMI)
Avant que l’auditeur n’écoute la moindre chanson de cet album, la pochette du disque doit normalement lui faire comprendre les raisons qui l’ont poussées à acheter cette galette, car, oui, The Number Of The Beast a en son temps engendré des ventes records et a même délogé une artiste de variétés (Barbra Streisand) de la première place des charts en Angleterre. On y aperçoit la mascotte du groupe communément appelée Eddie tirer les ficelles d’un Belzebuth de pacotille, histoire de rappeler que depuis ses débuts discographiques en 1980, le contenu visuel choquant n’a pas desservi le groupe.
Bien que Iron Maiden soit déjà devenu un groupe à la réputation internationale naissante, le départ du chanteur Paul DiAnno au sortir de la tournée mondiale de 1981 laissa de nombreux fans dans l’incertitude mais leurs doutes furent vite balayés par la publication de ce chef d‘œuvre du Heavy Metal l’année suivante. Par opposition à leurs premiers efforts, cet album délaissait ses maigres éléments punk pour se concentrer sur un son plus lourd tandis que les paroles terminaient de solidifier la vision du groupe.
Bardé de titres qui figurent parmis les plus grandes chansons metal jamais enregistrées (Run To The Hills, chanson évoquant le génocide des Indiens d’Amérique ou bien le morceau éponyme qui causa la controverse au sein de groupes religieux qui labellisèrent maladroitement le groupe de suppôts de Satan), le reste de l’album n’en contient pas moins son lot de titres heavy-rock (The Prisoner, Invaders, Gangland et 22 Acacia Avenue - suite musicale de Charlotte The Harlot de 1980) ravivant les fanatiques de la première heure.
Définissant désormais les valeurs simples de la British New Wave Of Heavy Metal (contenu littéraire emprunté aux légendes populaires, rythmique omniprésente, solos de guitare de rigueur), The Number Of The Beast n’en demeure pas moins essentielle pour la légendaire prestation du chanteur Bruce Dickinson dont sa voix puissante, émouvante et parfois faussement opératique sur le dernier morceau Hallowed Be Thy Name a influencé tous les acteurs vocaux du Heavy Metal actuel retourné dans l’ombre, endroit traditionnellement sombre où le quintette semblait alors enregistrer ses albums ...
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