Un beau jour en 2000, la route de Jean-Louis croise celle de Franck. Il sont issus de deux univers musicaux radicalement différents et pourtant une entente se fait quasi instantanément : les deux compères commencent à mettre en musique un texte écrit par Franck. C’est comme ça que naît le Fils de Jack. Plus tard, ils rencontrent Mickey 3D avec qui tout se passe bien, et qui décide de les emmener en tournée, pour sa première partie. Quand le Fils de Jack projette de faire son premier album, Mickey propose de le co-produire avec son label Moumkine Music.

L’album tient la route, les textes sont bons, les mélodies variées et originales. Les textes racontent des histoires, des scènes de vie courante, racontées avec humour et tendresse. Tantôt leur musique se fait mélodique, à base de guitares tantôt sèches, tantôt électriques, de piano, et autres instruments à cordes. On peut reconnaître à ce groupe une capacité à se renouveler entre chaque titre qui manque souvent à d’autres groupes alliant chanson et musique folk/rock. Mais, car il y a un mais, on ne peut s’empêcher de penser à leur mentor quand on écoute cet album. L’univers du Fils de Jack et de Mickey 3D est vraiment similaire. À tel point que l’interprétation ressemble parfois à la façon de chanter si caractérisque de Mickey.

Bilan mitigé donc. Le Fils de Jack sort un album globalement bon, mais qui peine à se démarquer de son mentor dont la réputation n’est plus à faire. On peut néanmoins souhaiter au groupe une bonne continuation et de réussir à tracer sa propre route le plus loin possible.