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mercredi 15 avril 2015
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par Fino le 31 octobre 2006
paru le 19 septembre 2006 (Record Makers)
Le moins que l’on puisse dire de Wish, premier album des agités du bonnet d’I Love UFO, c’est qu’il fait réagir. Après, de quelle façon... À l’écoute de l’ouverture, le disque pourrait s’être vu doté de la finesse d’un œuf Faberger qu’on ne l’entendrait point, et que l’on s’en moquerait du temps qu’une coupure d’électricité vienne nous en délivrer.
Les deux premières pistes (Wish et White Flower) font mal. Les fans de musique, disons... relevée y trouveront certainement leur compte, mais les autres auront très certainement davantage de difficulté à passer le cap. D’autant plus que Like The Movies, qui avance cachée derrière un riff honnête répété à l’infini en guise d’introduction, n’est guère de tout repos ; la pilule passe tout de même sensiblement plus facilement.
La douceur de Cold - dont le titre est plus que pertinent après une telle dévastation - apporte une brise que l’on accueille avec ravissement. Enfin un morceau véhiculant un flottement psychédélique intéressant. L’oreille n’atteint certes pas le septième ciel, mais on n’est pas mécontent pour autant. Ce brin d’audace faisant défaut, on le trouve dans les sept minutes que s’étire Train, glacial et mécanique.
Et puis... ça reprend. Happy Birthday a beau tenter un trait d’originalité (non pas sur la forme musicale, mais sur le décalage entre l’intitulé et le morceau), on essayera de l’oublier au plus vite, ce que l’extrême brieveté du morceau permet relativement aisément. C’est à cet instant que l’on se demande si les deux pistes appréciées ne l’ont pas été uniquement en contraste avec le reste de l’album.
The Night Part II et sa suite n’ont malheureusement guère plus d’intérêt... Malheureusement car il y a bel et bien quelques instants qui méritent un bref détour. Go Away, aux très forts accents noisy - Sonic Youth et tout simplement réussi, et l’on regrette que le groupe n’ait pas pris cette direction plus tôt. Une piste qui, si l’on omet Naked Soul, se poursuit jusqu’à la fin de la route, tout du moins le croit-on.
Take Me finirait relativement bien ce disque si une piste cachée ne venait nous remémorer violemment ce que l’on a dû écouter pour en arriver à ce point. Si le groupe vaut certainement le coup d’œil en live, que ce premier essai risque de décevoir les non-adeptes de rock saturé et sauvagement hurlé.
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