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mercredi 15 avril 2015
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par Nils le 27 décembre 2006
Précédé des jeunes Naast dans la même salle il y a deux semaines mais tout aussi représentant de la scène française montante, le groupe Nelson a un premier album à défendre. Et c’est ce soir au nouveau Casino sinon rien. Aux premiers abords, un JB Devay fébrile et peu rassuré quoi que concentré car pensant à l’enjeu et l’ambiance qu’il doit faire découdre de sa musique (en plus papa et maman regardent du balcon). Le groupe le suit et nous balance une setlist longue, comprenant la quasi-totalité de l’album. Les quelques surprises hors albums ne peuvent que nous faire plaisir, comme l’inévitable Rise And Fall et le controversé Dämmerung glissé après une intro superbement lancé par Slow Falling, Silence Your Mind et The (Over) Song. Nelson est magnifiquement accueilli par le public présent et la salle leur convient parfaitement, une sorte de consensus entre la Cigale (où ils avaient joué en première partie des Kills) et le Batofar en avril dernier.
Le quatuor fonctionne à la quasi-perfection malgré quelques légères fausses manipulations qui ne gâchent, malgré tout, rien des mélodies de Gregory Kowalski et David Nichols, et du rythme toujours aussi minutieux de Thomas Pirot. Alors qu’une ambiance douce et feutrée tombe alors sur la scène avec Acrobatics et Seasons, Nelson clos le show sur un rythme plus rapide (I Say You Can’t Stop et People And Thieves) et répétitif (Paid It All) sans oublier un rappel comprenant une reprise de David Bowie, John, I’m Only Dancing. Alors Nelson, vous avez une France à conquérir, une Europe à apprivoiser, un Monde à vous, et nous, sur les dernières notes de Freakshows, nous allons faire de beaux rêves malgré tout.
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