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mercredi 15 avril 2015
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par Emmanuel Chirache, Thibault le 6 mai 2008
For The Turnstiles – Neil Young (On The Beach, paru en 1973)
En plus d’être un des albums le plus personnel et le plus beau du Loner On The Beach est le plus blues, Neil chante de façon éraillé et le mélange entre banjo et steel guitar est bluffant.
In My Time Of Dying - Led Zeppelin (Physical Graffiti, paru en 1975)
Reprise d’un classique immortel entonné en son temps par Dylan, mais ici dynamité par Page et Plant. Enfin, Page et Plant... si la slide guitar de Jimmy grésille avec plaisir et si la voix de Robert perfore les airs, c’est en définitive surtout à John Bonham que le morceau doit son énergie cosmique !
Bad To The Bone - George Thorogood (Bad To The Bone, paru en 1982)
L’un des hymnes de la slide guitar. Un titre génial d’ailleurs, malgré cette image péjorative de blues blanc et bien gras des années 80 dans toute sa splendeur. Accessoirement, on se délectera de son utilisation dans la mythique scène de Terminator 2 où Schwarzie met la paire de lunettes noires qu’il vient de piquer avant d’enfourcher sa Harley.
Mother of Earth – The Gun Club (Miami, paru en 1982)
Le post-punk n’est pas forcément synonyme de trips minimalistes à deux balles, de new wave gonflante ou d’expérimentations obscures, ici le groupe le plus intéressant du début des années 80 offre une incroyable ballade où le chant habité de Jeffrey Lee Pierce et la guitare de Mark Tomeo font des merveilles.
Like A King - Ben Harper (Welcome To The Cruel World, paru en 1993)
Avant de devenir le VRP de luxe de Hendrix, Sam and Dave, Jeff Buckley ou Bob Marley, Ben Harper fut lui-même durant quelques années. C’est-à-dire un incroyable guitariste de slide, comme on peut le constater sur ce moment de grâce, qui n’est pas sans rappeler un certain J.J. Cale que nous allons retrouver un peu plus bas. En 1993, Like A King avait de la gueule, suffisamment pour nous donner envie d’écouter la chanson hier, aujourd’hui et demain. Et puis maintenant, tiens.
Don’t Cry Sister - Clarence Gatemouth Brown (A Long Way Home, paru en 1996)
Le guitariste Sonny Landreth assure magistralement toutes les parties de slide guitar de cette reprise de J.J. Cale, laquelle prouve d’ailleurs une nouvelle fois le monstrueux talent de compositeur du bluesman de Tulsa. Ici, Clarence Gatemouth Brown a eu la bonne idée d’arranger le morceau de façon plus fouillée que l’original, ajoutant une touche d’acoustique et d’orgue électrique. À ne pas manquer sous peine de mourir idiot.
I Fought Piranhas – The White Stripes (The White Stripes, paru en 1999)
Et parce que la slide guitar n’est pas forcément synonyme de ballades molles du genou Jackie invite Johnny Walker (rien à voir avec le whisky, rassurez vous) à jouer sur ce qui devient un numéro d’équilibriste entre riffs prédateurs et notes de slide divines. Époustouflant.
Blues Hit Me - Bjorn Berge (Blues Hit Me, paru en 1999)
A Inside Rock, nous aimons la montagne norvégienne. Rien à voir avec le massif du Jotunheimen, nous parlons de ce bluesman unique qui groove à la slide guitar comme personne. Il suffit d’écouter ce Blues Hit Me presque rappé (encore que les versions live sont plus orientées blues) pour se convaincre que le type a du talent à revendre par pleins barils de pétrole (oui, la Norvège exporte en masse de l’or noir, et désormais des musiciens de classe internationale).
Linin’ Track - David Jacobs-Strain (Stuck On The Way Back, paru en 2001)
On aurait pu citer bien d’autres morceaux du petit génie du blues acoustique, seulement voilà : Linin’ Track déchire tout. Hypnotique, lancinant, remuant, toutes les meilleures épithètes qu’on puisse accoler à du blues.
Pickapart - The John Butler Trio (Three, paru en 2001)
Quand on pense qu’il y a des gens qui écoutent Supergrass alors que le John Butler Trio existe, on en a froid dans le dos. Quand on pense qu’à chaque nouveau numéro Rock&Folk consacre en album du mois une daube de tâcheron (à une ou deux exceptions) sans jamais évoquer ne serait-ce que furtivement les albums du groupe, on frémit. Et puis finalement on s’en fout, l’immense Pickapart suffit à notre bonheur et à nous faire oublier tous les Kooks de la planète.
Rosa, Rosa - Otis Taylor (Truth Is Not Fiction, paru en 2003)
Nous avions déjà évoqué ce Rosa, Rosa dans une précédente playlist, mais on ne se lassera jamais de ce chef-d’œuvre éternel. On ne dira jamais assez tout le bien que l’on pense de cette chanson hommage à Rosa Parks, dont l’austérité apparente dégage en réalité une magie et une puissance hors du commun.
Stuck Here For Days – The Datsuns (Smoke & Mirrors, paru en 2006)
Si vous êtes à la recherche des 10 meilleures chansons des années 2000, arrêtez vous ici ça peut vous intéresser. Ce groupe néo-zélandais a pondu il y a un an et demi un des titres les plus magiques de notre décennie, intro au bottleneck splendide, montée en puissance irrésistible, chant teigneux et final explosif, ah ce sont pas les Babyshambles qui nous feraient ça !
Top Yourself - The Raconteurs (Consoleurs Of The Lonely, paru en 2008)
Peut-être la meilleure chanson de Jack White depuis pas mal de temps. Un blues cool et groovy qui donne bien plus envie de se remuer que tout Icky Thump, un mélange d’acoustique et d’électrique qui renverse tout sur son passage. Et puis il y a les chœurs, qui répètent au loin « top yourself, top yourself », et c’est génial.
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