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mercredi 15 avril 2015
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par Giom le 4 octobre 2005
Sorti le 12 septembre 2005
Rien de nouveau sous le froid soleil de Sigur Ròs. Leur quatrième disque, sobrement intitulé Takk (« merci » en islandais), reprend la recette qui leur a permis d’obtenir dans l’Hexagone une importante communauté de fans.
On retrouve en effet sur ce disque les montées en puissance instrumentales qui débouchent sur de véritables épopées sonores. Sont également présents des arrangements instrumentaux fascinants avec de magnifiques assemblages de cordes comme sur Andvari, de loin un must du disque à mon goût. La voix androgyne du chanteur Jón Bór Birgisson est également toujours aussi flottante et envoûtante, possédant toujours cet étrange pouvoir de se fondre littéralement « à l’intérieur » des parties instrumentales.
Bref, seul ce groupe est capable en plus d’une heure de musique d’offrir à l’auditeur d’abondantes doses de lyrisme, d’épique, de bucolique, de tragique voire même d’ésotérique pour les personnes en recherche de ce genre de sensations (évidemment avec des paroles en islandais, il est facile de donner aux textes le contenu que chacun souhaite.)
Avec ce disque, Sigur Ròs apporte donc une nouvelle pierre à son édifice artistique, définitivement radical et décalé par rapport aux autres productions contemporaines. Evidemment, qui dit entreprise radicale, dit pro- et anti- (la musique des Islandais provoque aussi beaucoup de réactions virulentes comme celles caractérisant la musique du groupe de néo-baba mystique sans intérêt) et chacun est bien obligé de choisir son camp. Pour connaître le mien, regardez la note...
Une chose est sûre, c’est plutôt à nous de les remercier.
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