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mercredi 15 avril 2015
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par Noesis le 22 mai 2007
« We are the Kaiser Chiefs... » et on va vous botter les fesses, pourrait-on ajouter.
Un concert tout en énergie, une force de frappe d’élite. Impossible de ne pas succomber aux assauts ensorceleurs du groupe, ce soir, à l’Aéronef. La salle est en configuration réduite mais le public réagit à la moindre injonction du charismatique front man.
Ricky Wilson : une énigme, véritable djinn monté sur piles. Il fait le show, tient la foule en haleine.
Le micro voltigeur est souvent pointé vers le public qui reprend en chœur des hymnes taillés pour le live. Ruby ou Everything Is Average Nowadays, font trembler la salle. Des vagues de plaisir envahissent les corps. Le palpitant bat au rythme d’une musique montée sur des rails de roller coaster.
Le groupe semble heureux de l’accueil réservé par les Lillois. Ricky se lancera même dans un slam improbable, jusqu’au bar, en fond de fosse. Une bière à la main, il harangue les troupes sur zinc, avant de se relancer à l’assaut de la scène. Soufflée, l’assemblée l’acclame.
Du dynamisme donc, mais aussi de l’audace avec des breaks ahurissants. Les morceaux s’arrêtent net pour mieux repartir, à une vitesse vertigineuse. Les morceaux du premier album ne souffrent pas de la comparaison avec le superbe dernier opus. Everyday I Love You Less And Less se voit même la primeur d’ouvrir le concert. Imparables, ces petits notes d’electro d’un autre temps, façon new wave, transportent fans et curieux.
La soirée est placée sous le signe d’une belle communion. En salle, jeunes et moins jeunes, français et anglais venus en masse unissent leur voix, pour porter le groupe. La leçon est donnée. Un concert marquant.
« We are the Kaiser Chiefs... » et on va vite revenir vous les savater !
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