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mercredi 15 avril 2015
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par Alexx le 13 décembre 2005
paru en octobre 2005 (ATO / RCA Records)
Vous avez certainement dû entendre parler en bien du quatrième opus des My Morning Jacket. Et personnellement, je n’en sais rien, je découvre. Alors, allons ensemble vers ces terres inconnues pour se faire une petite idée de ce qui se trame dans le monde de la pop indépendante américaine !
On ne peut pas dire qu’à l’écoute de Z, on puisse s’ennuyer. Les chansons s’enchaînent avec une certaine égalité, sans fausse note apparente (vaut mieux pour un quatrième album me direz vous !). Pourtant, il y un je-ne-sais-quoi qui dérange, une impression de déjà vu. Pour répondre à ceux qui diraient que c’est du Flaming Lips recraché, je ne sais pas, mais la comparaison a déjà été faite. Par contre, oui, pour la ressemblance avec les Mercury Rev. Des voix similaires et quelques envolées instrumentales chatouillent la mémoire auditive. D’ailleurs, sur ce registre, on pourrait se permettre d’aller plus loin. Car après diverses écoutes, on croirait reconnaître quelques mélodies empreintées au Pablo Honey de Radiohead. Or, ces albums ne jouent pas dans la même cours de récréation : l’un est à la limite du punk, l’autre distille une pop doucereuse. Il y a peut-être une explication à fournir quant à la ressemblance avec Radiohead, le producteur de Z n’est autre que John Leckie, leur ancien producteur. Mais, laissons tomber cette hypothèse. Pourtant, on jurerait ...
Dans tout les cas, Z se permet de flirter nonchalamment avec des compositions hallucinées. In The Wood par exemple, on pourrait très bien aller valser dessus, tandis que Dondante jouerait le rôle de chanson de l’année avec son air faussement minimaliste ! Et l’album est rempli de petites choses qui donnent un charme fou à cette galette. Comme dans Off The Record, où quelqu’un tente de communiquer avec nous en parlant à l’envers...
Malheureusement, une multitude d’écoutes n’arrange pas les affaires de nos lascars, car comme précisé plus haut, les impressions de déjà vu se multiplient avec le temps et peuvent lasser bien plus vite que prévu (il est donc conseillé de ne pas dépasser la dose prescrite par vos oreilles).
Dans tous les cas, cet album est frais et nous sort de ce que l’on peut avoir en ce moment à la radio avec toute cette agitation sur ces groupes britons (attention, je ne critique pas). On attendait même avec une certaine impatience une tournée européenne en 2005 mais cette dernière est annulée pour raisons médicales d’un de ses membres. Tant pis, on se fera une idée de Z en live une autre fois.
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